La reprise d'une partie de STX France par le groupe italien Fincantieri, "c'est pour nous effectivement une hypothèse très sérieuse", a dit le président français lors d'une déclaration à l'Elysée aux côtés du président du Conseil italien.

"Nous travaillons dans cette direction avec la volonté que l’Etat puisse rester un actionnaire minoritaire, nous souhaitons une solution avec un actionnariat multiple", a-t-il ajouté.

Paolo Gentiloni a dit pour sa part penser que l'on "arrivera à des solutions comme c'est normal entre deux pays amis".

Fincantieri a été retenu pour reprendre STX France, où l'Etat français dispose d'une minorité de blocage de 33%.

L'Etat détient aussi 62% du capital du constructeur naval militaire DCNS, dont le PDG a jugé "très probable" son entrée au capital de STX.

(Jean-Baptiste Vey et Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse)