Cette ancienne PME qui emploie aujourd'hui 1000 salariés est spécialisée dans le diagnostic et le traitement de la rhinite allergique sévère. Elle est leader mondial dans l’immunothérapie allergique sublinguale (prise de comprimés sous la langue) dont il est à l’origine.
Le fonds d’investissement spécialisé dans le secteur médical : Ares Life Sciences, possède plus de 73% du capital de Stallergenes, acquis à 59 EUR soit 35% plus cher que les cours actuels.

Le laboratoire biopharmaceutique est engagé depuis 2003 dans le programme de développement « Stalair » qui constitue une nouvelle classe thérapeutique et couvre 80% des allergies respiratoires ; plus de 20% de son chiffre d’affaires est, par ailleurs, consacré à la R&D. Le produit phare : « Oralair » est commercialisé dans bons nombres de pays européens et se trouve en cours d’évaluation dans d’autres pays comme les USA. Le deuxième grand projet concerne le comprimé contre les acariens « Actair », dont la commercialisation pourrait être lancée cette année en Allemagne.
La concrétisation de ces évènements alimenterait très favorablement le newsflow et pourrait booster largement les cours.

Fondamentalement, le titre possède de nombreux atouts. La marge d’exploitation est anticipée par le consensus Thomson-Reuters en hausse sur 2012 pour atteindre 23.80 % contre 23.3 % en 2011. L’objectif de cours moyen établi par l’ensemble des analystes se situe à 57 EUR, soit un potentiel de plus de 30% par rapport au cours actuel.

Techniquement, depuis début 2012, un consensus acheteur a pris place à court terme. Cette phase de confiance retrouvée par les investisseurs s’inscrit dans une configuration en double-bottom sur la zone des 39 EUR. Sur la base de ce support les cours sont allés combler un gap baissier ouvert le 21 novembre 2011 à 45 EUR. La situation actuelle en forme d’accumulation dans la zone des moyennes mobiles quotidiennes devrait permettre au titre de reprendre sa marche haussière. Ce léger repli en forme de « squeeze » offre, en effet, une seconde fenêtre d’entrée sur le dossier avec des cibles ambitieuses à 47 puis 50 EUR.
Néanmoins, une rechute sous les 42 EUR obligerait à stopper la position acheteuse.