Ressources SRQ inc. a annoncé les résultats d'analyse de la phase 3 du programme de forage d'avril 2024 sur sa nouvelle découverte excitante, le complexe intrusif magmatique ultramafique du Lac Brulé (UM). Faits saillants (en longueur de carottes) : Le programme de forage de la phase III a permis de forer 3 015 mètres (m), dont dix trous dans la zone Gossan et un trou (LB-24-29 ; cible 900) foré à 6 kilomètres (km) à l'ouest de la zone Gossan pour tester une cible gravimétrique élevée. LB-24-23 : 114m de pyroxénite magmatique comprenant 36,84m à 0,85% d'équivalent cuivre (Cueq) (0,31% de cuivre (Cu) et 0,28% de nickel (Ni)) avec plusieurs échantillons à plus haute teneur dont 0.72m à 2.45% Cueq et 0.75m à 1.87% Cueq (Annexe 1 : 0.2% Cu teneur de coupure (COG)) composé de pyrrhotite (Po) + chalcopyrite (CPy) & pentlandite (Pn)) LB-24-26 : 70m de pyroxénite magmatique incluant 11,59m à 1,0% Cueq.

LB-24-28 : 55m de pyroxénite magmatique dont 9,19m à 1,17% Cueq avec plusieurs échantillons à plus haute teneur dont 0,66m à 2,19% Cueq et un filon de sulfure massif à 5,54% Cueq. Dans la zone de Gossan, la séquence intrusive UM peut être tracée sur 800m dans une direction sud-ouest/nord-est, avec une sous-couche minéralisée tracée sur 550m. La cartographie géologique régionale de surface en cours a mis en évidence un très grand complexe magmatique intrusif qui semble être profondément enraciné.

Le sondage LB-24-29 (cible 900) s'est terminé à environ 250 m à l'est du cœur de l'anomalie. Bien qu'il ait manqué le cœur de l'anomalie sur une telle distance, le trou a recoupé plusieurs zones minéralisées, dont 0,79 m à 1,23 % de Cueq, ce qui indique le potentiel minéralisé de l'ensemble du système. SRQ a découvert d'autres unités de pyroxénite magmatique affleurant à 8 km au sud-ouest de la zone Gossan.

Une analyse de leurs séquences géologiques et de leur minéralisation montre que la minéralisation en Ni-Cu du Lac Brulé présente de fortes similitudes avec la minéralisation de l'ancienne mine de Ni-Cu de Renzy. SRQ a déposé l'Autorisation pour travaux à impact (ATI) obligatoire auprès du ministère du Québec. Dans l'attente de cette autorisation, SRQ poursuit la cartographie géologique et examine les options possibles en matière de géophysique de fond de trou.

Le contour de l'intrusion magmatique en surface est représenté en brun clair. Les zones conductrices EM de 2021 et le levé gravimétrique d'avril 2024 sont présentés en arrière-plan. La grande cible EM de la zone Nord n'a pas été testée par forage.

Une nouvelle cible a été générée à partir du levé gravimétrique d'avril 2024 (cible 900), correspondant à une très grande et forte réponse gravimétrique d'un matériau géologique vraisemblablement dense en profondeur (à environ 700 m de la surface). La propriété abrite deux refuges biologiques qui empêchent actuellement les activités de surface et font l'objet de discussions avec les autorités gouvernementales. Cible 900 et potentiel régional : La cartographie géologique régionale de surface en cours a mis en évidence un très grand complexe UM qui semble être profondément enraciné.

La taille du complexe intrusif est très visible en surface en raison de l'étendue du leucogabbro d'origine magmatique et du gabbro riche en magnétite recouvrant la pyroxénite intrusive (spécifiquement mis en évidence par les 735 m de pyroxénite magmatique non déformée et non métamorphosée du sondage LB-24-29). Le complexe intrusif est situé dans la charnière d'un grand pli et également sur les branches sud et nord du pli. Le sondage LB-24-29 s'est terminé à environ 250 m à l'est du cœur de l'anomalie.

Bien qu'il ait manqué le cœur de l'anomalie sur une telle distance, le trou a recoupé plusieurs zones minéralisées, dont 0,79 m à 1,23 % de Cueq, ce qui indique le potentiel minéralisé de l'ensemble du système. Le trou manque le cœur de l'anomalie d'environ 250 m et a été interrompu pour des raisons techniques. Malgré l'absence du cœur de l'anomalie, le trou a recoupé plusieurs zones minéralisées, dont 0,79 m à 1,23 % Cueq, ce qui indique le potentiel minéralisé de l'ensemble du système.

Minéralisation Ni-Cu du Lac Brulé : De fortes similitudes avec l'ancienne mine de Ni-Cu de Renzy : SRQ a comparé la séquence géologique et la minéralisation associée au Lac Brulé et à l'ancienne mine de Ni-Cu de Renzy. Des études pétrologiques et minéralogiques détaillées menées par le professeur Christian Picard ont confirmé la présence, sur les deux sites, de plusieurs séquences de pyroxénite et de péridotite imprégnées de minéralisation disséminée à semi-massive de pyrrhotite, de chalcopyrite et de pentlandite, toutes manifestement intrusives dans une séquence archéenne ou protérozoïque de paragneiss et d'amphibolite riche en grenats. Comme au Lac Brulé, la séquence de Renzy est constituée de bandes alternées de werhlites et de pyroxénites olivines qui présentent une paragenèse olivine de type Fo84, de l'enstatite, du diopside dans une matrice poecilitique de magnésio-hornblende avec des traces de phlogopite.

Les werhlites et pyroxénites présentent également un litage magmatique avec des contacts libres subverticaux, orientés NE-SW, qui contraste avec la foliation légèrement inclinée du paragneiss. Toutes ces données suggèrent sans ambiguïté que le complexe de Renzy est intrusif dans le paragneiss. A Renzy, les pyroxénites et les werhlites de sa minéralisation présentent des flaques éparses (2-3%) disposées de manière interstitielle entre les silicates, et constituées par ordre d'abondance de pyrrhotite, de chalcopyrite et de pentlandite cobaltifère, là encore en tous points comparables à celles du Lac Brulé.

Quelques blocs minéralisés de pyroxénite olivine et de werhlite, vestiges de travaux antérieurs, ont été recueillis sur le site de Renzy. Ces blocs présentent la même paragenèse : olivine de type Fo84, enstatite, diopside, magnésio-hornblende poeciltique et phlogopite. Selon l'échantillon, ils contiennent de 15 à 70 % de sulfures semi-massifs à massifs à texture nette (type à texture nette).

Ils comprennent les mêmes proportions de pyrrhotite, de chalcopyrite et de pentlandite avec des traces de pyrite et d'ilménite. Elles contiennent également quelques minéraux du groupe du platine (merenskyite, hessite, etc.). A noter que comme au Lac Brulé, la pentlandite est riche en cobalt avec des teneurs en Co de 2 à 4 %.

Jusqu'à présent, de tels sulfures semi-massifs et massifs n'ont pas été trouvés en abondance sur le site du Lac Brulé. Cependant, les nombreuses similitudes pétrographiques et structurales entre les deux sites, jumelées aux résultats de l'exploration très préliminaire au Lac Brulé, démontrent qu'il s'agit de systèmes magmatiques très similaires, ce qui augmente la probabilité d'une découverte significative. Les sulfures sont composés de pyrrhotite (Po), de chalcopyrite (Cp,) et de pentlandite cobaltifère (Ni = 35,5 à 36,4 % en poids ; Co = 2,5 à 4 % en poids).

Des cristaux de magnétite et d'ilménite complètent les paragenèses. La propriété est située à 6 heures de route de Montréal et à 50 km à l'ouest de l'ancienne mine de Cu-Ni de Renzy. Les unités sont situées sur la bordure sud du complexe d'intrusion magmatique récemment découvert.

Le technicien de SRQ utilise un Beep-Mat pour rechercher les affleurements de pyroxénite.