RICHEMONT : Aurel abaisse son objectif de cours
Le bureau d'études table désormais sur une croissance organique de 6 à 7% au deuxième semestre contre +9% auparavant. Ses hypothèses de marges opérationnelles sont également revues en baisse pour intégrer un levier opérationnel moins élevé qu'initialement prévu alors que les dépenses opérationnelles vont encore rester soutenues cette année.
La position de leader incontesté de Richemont dans la joaillerie (29% du chiffre d'affaires) est clairement un atout majeur pour le groupe compte tenu de son potentiel de croissance supérieur (faible pénétration de la haute joaillerie de marque), reconnaît le courtier.
Mais ajoute-t-il, les attentes de marché sont encore trop élevées sur Richemont. Selon lui, elles intègrent déjà de bonnes tendances sur ce segment porteur alors que l'incertitude autour du timing de la reprise dans la haute horlogerie (prudence persistante des distributeurs en Asie, ralentissement des dépenses des clients chinois) reste une source potentielle de déception.