jeudi 10 avril 2014

• De nouveaux outils de diagnostic sont en cours de développement pour une identification fiable de mutations du gène calréticuline (CALR) et devraient bénéficier aux patients atteints de syndromes myéloprolifératifs

• QIAGEN dispose d'une licence mondiale exclusive acquise auprès du CeMM de Vienne pour le biomarqueur CALR, sur lequel une des équipes du CeMM a récemment publié dans le New England Journal of Medicine

• La position de leader de QIAGEN sur le marché du diagnostic dans la prise en charge personnalisée des syndromes myéloprolifératifs se voit renforcée par l'ajout de ce biomarqueur en complément des kits existants, notamment sur les biomarqueurs JAK2 et BCR-ABL


Hilden, Allemagne, Marseille, France et Vienne, Autriche, le 10 avril 2014 - QIAGEN NV (NASDAQ: QGEN; Francfort Prime Standard: QIA) a annoncé aujourd'hui l'acquisition d'une licence mondiale exclusive pour le biomarqueur calréticuline (CALR), dont les mutations, récemment découvertes, sont présentes dans environ 15% des cas de syndromes myéloprolifératifs (SMP). QIAGEN a acquis la licence de cette technologie auprès du CeMM de Vienne, le Centre de recherche en médecine moléculaire de l'Académie autrichienne des sciences. C'est en effet une équipe de recherche de ce centre qui a découvert la présence de mutations de CALR dans les SMP. QIAGEN va développer un test de diagnostic moléculaire pour le pronostic et une meilleure prise en charge des patients atteints de SMP. Le développement d'un test diagnostique portant sur CALR devrait être un complément essentiel des kits diagnostiques existants de QIAGEN pourtant sur la mutation d'un gène clef dans les SMP : Janus kinase 2 (JAK2).

Les syndromes myéloprolifératifs, une famille d'hémopathies caractérisée par une surproduction de cellules sanguines dans la moelle osseuse, sont des maladies chroniques qui peuvent entrainer de nombreuses complications, dont des thromboses (formation de caillots sanguins) et dans certains cas des leucémies aiguës, difficiles à traiter. QIAGEN disposait déjà d'une licence exclusive pour la mutation JAK2 V617F, qui est présente chez environ 75% des patients atteints de SMP. Selon un article publié par l'équipe dirigée par Robert Kralovics au CeMM, dans le New England Journal of Medicine, en Décembre 2013, les patients présentant des mutations CALR souffrent d'une forme bénigne de SMP comparés à ceux présentant la mutation JAK2V617F, avec notamment un moindre risque de thrombose et un taux de survie plus élevé.

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