Le titre Parrot (+4,35% à 4,80 euros) est dynamisé par la réduction de ses pertes opérationnelles sur fond de forte croissance. Le spécialiste des drones civils professionnels a essuyé une perte nette, part du groupe, de 19,5 millions d'euros en 2022 contre -2,5 millons d'euros, un an auparavant. Le groupe avait alors bénéficié de produits non récurrents de 29,9 millions d'euros liées à des cessions de filiales. La perte opérationnelle courante a pris le chemin inverse, passant de – 34,9 millions d'euros - 19 milions d'euros.

Le chiffre d'affaires a bondi de 32 à 71,9 millions d'euros. La croissance retombre à 24% à taux de change constants. Sur son nouveau périmètre, qui exclut les produits grand public, la croissance est ressortie 64 % à taux de change constants.

La trésorerie et équivalents de trésorerie ainsi que les autres actifs financiers courants s'élèvent à 68,5 millions d'euros, en recul de 14,4 millions d'euros.

Parrot précise que la trésorerie utilisée pour les activités opérationnelles s'élève à 20,1 millions d'euros et reflète les ressources allouées aux opérations, ainsi qu'une augmentation du besoin en fonds de roulement. Cette dernière s'explique par une augmentation des stocks en réaction aux tensions persistantes sur les approvisionnements.

La trésorerie dégagée par les opérations d'investissements s'élève à 8,9 millions d'euros, principalement liée à l'encaissement des créances restantes des cessions Micasense et SenseFly, et aux paiements des participations cédées dans les sociétés Planck Aerosystems (3,2 millions de dollars) et Chouette (0,6 million d'euros).

Cette année, Parrot " se mobilise pour poursuivre sa croissance ". Pour le spécialiste des drones professionnels, elle constitue l'axe privilégié pour équilibrer progressivement financièrement les opérations du groupe, qui pourra au besoin adapter sa consommation de trésorerie au rythme de sa croissance.