Norwegian Air cherche à reprendre son souffle. La compagnie à bas coûts norvégienne a ainsi demandé lundi à ses créanciers un rééchelonnement de son importante dette. Le groupe cherche à repousser le remboursement d’obligations d’un montant avoisinant les 350 millions d’euros, en proposant en garantie des créneaux de décollage et d’atterrissage qu’elle détient à l’aéroport londonien de Gatwick. En début d’après-midi, l’action de Norwegian Air cède 0,25% à 36,32 couronnes norvégiennes à la Bourse d’Oslo.

Dans le détail, Norwegian devrait rembourser 250 millions d'euros en décembre 2019 et 963,5 millions de couronnes suédoises (96,5 millions d'euros) en août 2020. La compagnie souhaite repousser ces échéances respectivement à novembre 2021 et février 2022.

Les créanciers doivent se réunir le 16 septembre prochain pour examiner cette proposition.

Les difficultés financières de Norwegian Air proviennent de sa stratégie de proposer des prix cassés sur les vols transatlantiques. En parallèle, les problèmes rencontrés sur ses moteurs Rolls-Royce et l'immobilisation de ses Boeing 737 Max n'ont pas aidé non plus.

Depuis l'année dernière, Norwegian Air a suscité la convoitise de la part de l'allemand Lufthansa et du britannique IAG.