Nike cède 5,66% à 87,08 dollars, pénalisé par des commandes décevantes. Le groupe a réalisé au deuxième trimestre de son exercice fiscal clos fin novembre un bénéfice net en hausse de 22% à 457 millions de dollars, ou 94 cents par action. Les analystes attendaient 88 cents, selon Thomson Reuters. Mais le leader mondial des équipements sportifs a déçu les investisseurs en annonçant un "backlog" (précommandes qui concernent la période décembre 2010) en hausse de 11% après une progression de 13% au trimestre précédent, la plus forte depuis 10 ans. Wall Street attendait une augmentation de 12-13%.

Par ailleurs, la marge brute est ressortie à 45,3% contre 44,5% l'an passé.

Le chiffre d'affaires a progressé de 10% à 4,84 milliards de dollars contre un consensus de 4,81 milliards.

La rentabilité opérationnelle du groupe ressort à 12,6%, en partie tirée par la hausse du taux de marge brute. Pour les prochains trimestres, la direction s'attend à une légère baisse de ses marges compte tenu des pressions sur les coûts de production (coton, hausse des salaires et frais de transport). Pour compenser ces pressions, le groupe prévoit des augmentations de prix "chirurgicales".

Selon Aurel, ces chiffres confirment à nouveau l'amélioration du marché mondial des articles de sports, en particulier en Amérique du Nord et le dynamisme des pays émergents.

(P-J.L)