Au sein d’un secteur bancaire bien orienté, Natixis se distingue avec une progression de 3,14% à 6,829 euros. Comme ses concurrentes françaises, elle bénéficie de la hausse des taux à long terme (+5 points de base à 0,452 pour le dix ans allemand) à la suite d’une résolution budgétaire américaine qui ouvre la voie à la réforme fiscale souhaitée par Donald Trump. Cette dernière devrait en effet bénéficier in fine à la croissance.

Mais la banque d'affaires du groupe BPCE bénéficie d'une telle réforme à un autre titre : sa forte exposition aux Etats-Unis. Credit Suisse faisait remarquer que Natixis est l'une des valeurs du secteur les plus exposées à une baisse des impôts aux Etats-Unis, pays où elle réalise 30% de ses revenus. A titre d'exemple, un taux d'imposition ramené de 35% à 20% aura un impact relutif de 5% sur le bénéfice par action de la banque.