Le groupe italien et le géant des médias français devaient initialement se lier par des prises de participation croisées mais Vivendi a remis en cause l'accord initial en juillet et les deux parties sont désormais engagées dans un bras de fer qui s'est déplacé sur le terrain judiciaire.
Parallèlement, Vivendi est monté à 28,8% au capital de Mediaset, devenant son deuxième actionnaire derrière la famille de l'ex-président du Conseil Silvio Berlusconi, en dépit des protestations de ce dernier, qui voit derrière cette manoeuvre une volonté de prise de contrôle hostile.
Berlusconi a réaffirmé que Mediaset n'était pas intéressé par une participation dans Telecom Italia dans le cadre d'un accord global avec Vivendi, qui détient 23,9% du capital de ce dernier.
(Bureau de Milan, Wilfrid Exbrayat pour le service français)