Mersen a publié mercredi après la clôture de la Bourse de Paris un chiffre d'affaires en repli de 7,7% à 179,4 millions d'euros au quatrième trimestre. Hors effet de change et de périmètre, il a limité son recul à 2,1%, en raison d'une nette régression de l'activité du pôle Matériaux (-10,2% en termes organiques, à 74 millions d'euros). Le revenu du pôle Electrique a, lui, gagné 4,5% en données comparables, à 105,5 millions d'euros. Le groupe invoque respectivement une base de comparaison élevée sur le contrat Sabic et la bonne tenue des marchés de l'électronique et de l'éolien.

Sur l'ensemble de l'année 2013, le groupe industriel spécialisé dans l'électricité et les matériaux en graphite a vu son chiffre d'affaires refluer de 8,9% en données publiées et de 6% en données organiques, à 738,8 millions d'euros. Il passe ainsi sous les objectifs du groupe qui tablait pour sa part sur un repli à données comparables plus modéré de 5%. Il invoque notamment un effet négatif de change de 26 millions d'euros environ sur la période.

En termes géographiques, la situation s'améliore légèrement dans l'ensemble de l'Europe, à l'exception de la France où l'activité reste atone. En Asie, la tendance est positive malgré un effet défavorable lié à la non-récurrence d'affaires en systèmes anticorrosion. Enfin, la zone Amérique est en retrait en raison d'une part, de facturations importantes l'année dernière dans la chimie liée à l'extraction de gaz de schiste et d'autre part, d'une activité faible au mois de décembre avec les distributeurs électriques qui ont limité leurs stocks de fin d'année.

Pour l'exercice 2013, le groupe confirme ses objectifs d'une marge d'Ebitda comprise entre 13% et 15,5%, d'une marge opérationnelle courante comprise entre 8% et 8,5% et d'une amélioration du cash-flow opérationnel au 2e semestre par rapport au 1er semestre.

Enfin, il annonce le lancement de son plan "Transform" sur les deux prochains exercices, qui mènera à des transferts de production et à la réduction du nombre de sites du groupe, principalement en Europe. Il devrait coûter 30 millions d'euros et rapporter 1,5 point de marge opérationnelle courante.