L'arrivée il y a un an de Grazia, qui se veut un hebdomadaire féminin haut de gamme, a été suivie par les lancements en début d'année d'Envy par le groupe Marie-Claire et de Be par Lagardère qui se sont conclus par l'absorption du premier par le second.

Lors du lancement de Grazia, Mondadori France, filiale du groupe de presse italien, s'était fixé pour objectif d'équilibrer les résultats du magazine au bout de trois ans et d'engranger un retour sur investissement deux ans plus tard, soit en 2014.

"Pour le moment, je maintiens cet objectif mais j'espère vraiment l'améliorer", a déclaré lors d'une conférence de presse Ernesto Mauri, président de Mondadori France.

L'hebdomadaire féminin affiche une diffusion de 177.000 exemplaires au bout d'un an, au-delà de son objectif initial de 160.000. Il compte dépasser dès que possible le seuil de 200.000, mais sans forcément se hâter.

"Je préfère 190.000 exemplaires en 2010 et 200.000 en 2011 que l'inverse", a observé Ernesto Mauri.

Be vise de son côté 180.000 à 200.000 exemplaires en 2011.

Mondadori France édite 28 titres, dont Closer, L'Auto-Journal, Biba, Modes et Travaux, ainsi que Sciences et Vie et ses déclinaisons.

La division française, la deuxième de Mondadori en termes de ventes, a réalisé au premier semestre un chiffre d'affaires de 168,4 millions d'euros, sur un total de 726,8 millions pour le groupe italien.

Cyril Altmeyer, édité par Jean-Michel Bélot