LDC a publié mercredi après la clôture ses résultats annuels. Le groupe volailler, dont l'exercice décalé s'est achevé fin février, a affiché un résultat net part du groupe de 77,5 millions d'euros en hausse de 19,8%. Le résultat opérationnel courant, dynamisé par les ventes de volaille autant que par la contribution du CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi), a gagné 35,6% à 122,2 millions d'euros, propulsant la marge opérationnelle courante à 4% du chiffre d'affaires contre 3,1% un an plus tôt. Le chiffre d'affaires a, lui, grimpé de 3,5% à 3,03 milliards d'euros.
Hors effet de périmètre, il a crû de 2,9%.
Enfin, les volumes ont augmenté de 1,5% à 668 708 tonnes.
En termes de perspectives, LDC restera attentif aux prix des matières premières et à la tenue de la consommation, mais se dit confiant et espère renforcer ses parts de marché sur l'ensemble de ses canaux de distribution au cours de l'exercice 2015-2015. Il annonce par ailleurs un investissement de 110 millions d'euros en France comme à l'international sur la période. Il table enfin sur un résultat opérationnel courant de l'ordre de 125 millions d'euros sur l'année.
LDC est le n° 1 français de la production, du conditionnement et de la commercialisation de produits de volailles. Les produits du groupe sont principalement vendus sous les marques Le Gaulois et Loué. Le CA par famille de produits se répartit comme suit :
- produits de volailles (72%) : produits découpés, produits élaborés, volailles ordinaires et labellisées ;
- produits de traiteur (14,1%) : spécialités étrangères (n° 1 français), pizzas et tartes salées (n° 1 français), plats cuisinés (n° 2 français), sandwiches, produits de charcuterie et pâtisseries.
Le solde du CA (13,9%) concerne l'activité assurée à l'international.
A fin février 2022, LDC dispose de 95 sites de production implantés en Europe.