LDC a réalisé un résultat net part du groupe de 24,4 millions d'euros au premier semestre de l'exercice 2012-2013, à comparer avec 19,5 millions d'euros, un an plus tôt. Le résultat opérationnel courant du traiteur est ressorti en progression à 37,7 millions d'euros contre 32,3 millions d'euros au premier semestre 2011-2012. « Cette évolution bénéficie d'un effet de base favorable, le premier semestre 2011-2012 ayant été marqué par un contexte de prix des matières premières plus élevé et compensé par les hausses de prix », a précisé la société.

Le résultat opérationnel courant a représenté 2,8% du chiffre d'affaires, à comparer avec 2,4%, un an plus tôt.

Le chiffre d'affaires a atteint 1,363 milliard d'euros, en hausse de 1,5%. Les tonnages commercialisés ont progressé de 0,2%.

Le traiteur dit aborder le second semestre avec prudence tout en réaffirmant sa capacité de résistance dans un contexte plus difficile. « Face aux tensions persistantes sur les matières premières, deux hausses tarifaires ont été obtenues. Afin de préserver l'équilibre de l'ensemble de la filière, une troisième revalorisation s'avère toutefois indispensable », a précisé LDC. Sous cette condition, le groupe se fixe un objectif de résultat opérationnel courant dans la volaille en France compris entre 75 et 80 millions d'euros pour l'ensemble de l'exercice.

A l'International, également marqué par la hausse des matières premières, le groupe reste confiant sur sa capacité à renouveler, grâce à la Pologne, la bonne performance enregistrée en 2011-2012, soit un résultat opérationnel courant supérieur à 7 millions d'euros.

Enfin, dans le traiteur, le retour à la profitabilité des activités de Marie devrait être au rendez-vous permettant de réduire les pertes de l'ensemble du pôle par près de trois par rapport à 2011-2012 à environ 2 millions d'euros.

Au total, LDC se fixe un objectif de résultat opérationnel courant pour l'ensemble de l'exercice compris entre 80 et 85 millions d'euros, en repli de 10 à 15%.