Tokyo (awp/afp) - L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé jeudi sur une progression de 0,15% à 21.739,78 points (+32,16 points), soutenue par des attentes optimistes sur les résultats trimestriels des grandes entreprises du pays.

L'indice élargi Topix a quant à lui gagné 0,14% à 1.753,90 points (+2,47 points) sur la séance.

Sur le marché des changes, le dollar s'est légèrement déprécié face au yen, à 113,54 yens pour un dollar après la fermeture de la Bourse de Tokyo, contre 113,86 yens mercredi vers la même heure.

L'euro a en revanche progressé par rapport à la monnaie japonaise, à 134,36 yens contre 133,92 yens la veille.

Mercredi, le Nikkei, l'indice des 225 valeurs vedettes japonaises, avait pour la première fois dans le mois terminé dans le rouge, mettant fin à sa plus longue série de hausses en près de 70 ans.

"Même si la série de 16 hausses consécutives du Nikkei est terminée, cela ne change en rien le sentiment d'optimisme qui règne sur les marchés", indique-t-on chez Okasan Online Securites.

Line a grimpé de 16,72% à 4.885 yens après que l'application de messagerie a indiqué que son bénéfice d'exploitation avait progressé à 5,85 milliards de yens au troisième trimestre --battant aisément les prévisions du marché et incitant Deutsche Bank à améliorer son opinion sur le titre.

Le groupe japonais d'habillement Fast Retailing, à la marque phare Uniqlo, a progressé de 1,17% à 37.150 yens après des informations de presse selon lesquelles il ne livrerait pas ses vêtements via Amazon mais au contraire qu'il allait créer son propre magasin en ligne.

Le fabricant de robot Fanuc a légèrement reculé (-0,11% à 25.075 yens) après avoir bondi de plus de 6% dans le sillage de l'annonce d'un bénéfice d'exploitation supérieur aux prévisions du marché.

Kobe Steel a cédé 1,54% à 895 yens suite à l'annonce par une agence de notation japonaise qu'elle pourrait réduire ses perspectives sur le sidérurgiste touché par un scandale de falsification des propriétés techniques de nombreux produits du groupe.

Après la fermeture des marchés, l'entreprise en difficulté a indiqué qu'elle avait perdu un certificat de norme industrielle japonaise pour certains produits dans l'une de ses usines et a prévenu que plusieurs sites pourraient être affectés.

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