• Sur 29 patients évaluables, le taux de réponse objective (ORR[1]) est de 24%. Ce taux augmente dans les tumeurs inflammatoires (exprimant PD-L1) avec un taux de réponse objective (ORR) de 41% chez des patients dont l'expression de PD-L1 est supérieure ou égale à 1% ;
  • Le profil de tolérance de la combinaison est globalement similaire à celui de nivolumab en monothérapie ;
  • La présentation de ces premières données d'activité clinique de la combinaison d'un anti-KIR et d'un anti-PD-1 inclut des résultats détaillés pour différents sous-ensembles de biomarqueurs.

Bristol-Myers Squibb (NYSE : BMY) et Innate Pharma (Euronext Paris : FR0010331421 - IPH) annoncent aujourd'hui une analyse d'efficacité intermédiaire d'une étude de Phase I/II portant sur la combinaison de lirilumab et nivolumab testée sur une cohorte de patients atteints d'un cancer épidermoïde de la tête et du cou (CETC) avancé et résistant aux sels de platine, dont des analyses préliminaires sur la réponse des patients selon leur niveau d'expression du biomarqueur PD-L1. Sur 29 patients atteints d'un CETC évaluables, le taux de réponse objective (ORR), un critère secondaire de l'étude mesuré par les critères RECIST[2] est de 24% (7 patients). 17% des patients évaluables (5 patients) ont montré des réponses profondes, avec une réduction de la charge tumorale de plus de 80%. Des signaux préliminaires d'un bénéfice clinique amélioré ont été observés dans les tumeurs PD-L1 positives, avec un taux de réponse objective (ORR) de 41% (7/17) chez des patients dont l'expression de PD-L1 est supérieure ou égale à 1%.

Lirilumab est dirigé contre les récepteurs inhibiteurs de type immunoglobuline (KIRs) exprimés principalement sur les cellules tueuses « Natural Killers » (NK), qui appartiennent au système immunitaire inné, tandis que nivolumab bloque la fonction inhibitrice du récepteur PD-1 sur les lymphocytes T. Ces données sont les premières à rapporter une efficacité potentielle d'un anticorps anti-KIR administré en combinaison avec une thérapie anti-PD-1 et ont été présentées le 12 novembre à 11h15 EST (17h15 CET) dans le cadre d'une présentation orale « late-breaking » (abstract 456) lors de la 31 conférence annuelle de la SITC à National Harbor, Maryland, USA. L'efficacité et les analyses préliminaires sur les biomarqueurs de réponse des patients selon différents sous-ensembles de biomarqueurs ont été présentées.

Le profil de tolérance de la combinaison de lirilumab avec nivolumab est globalement similaire à celui observé avec nivolumab en monothérapie. Le taux global d'effets indésirables liés au traitement (TRAEs) est de 72% (114/159) et le taux d'effets indésirables de grade 3-4 liés au traitement est de 15% (24/159). Les interruptions de traitement liées aux effets indésirables se sont élevées à 8% (12/159). Ces données de tolérance ont déjà été présentées au congrès de l'ESMO[4] 2016.

« Ces résultats intermédiaires d'efficacité indiquent que le ciblage concomitant des voies KIR et PD-1, respectivement par lirilumab et nivolumab, peut permettre d'obtenir une activité clinique augmentée, particulièrement dans les tumeurs exprimant PD-L1, avec des réponses profondes et durables chez certains patients », a déclaré Rom Leidner, oncologue, au Earle A. Chiles Research Institute, Providence Cancer Center, et premier auteur de cette étude. « Nous sommes impatients de poursuivre l'étude de cette nouvelle combinaison thérapeutique chez des patients souffrant d'un cancer épidermoïde de la tête et du cou avancé et résistant aux sels de platine, qui est le septième cancer le plus fréquent dans le monde. »

« Les signaux préliminaires d'une activité anti-tumorale que nous avons observés pour la combinaison de lirilumab avec nivolumab chez des patients atteints d'un cancer de la tête et du cou se comparent favorablement aux données précédemment présentées pour nivolumab en monothérapie dans une population similaire de patients. L'amélioration du bénéfice clinique que nous percevons est encourageante, particulièrement dans les tumeurs inflammatoires définies par une augmentation de l'expression de PD-L1, » commente Tim Reilly, Directeur Early Oncology Development chez Bristol-Myers Squibb. « Ce que nous avons appris sur les mécanismes d'action complémentaires de ces anticorps et par l'analyse des sous-ensembles de biomarqueurs sera pris en compte pour maximiser le bénéfice clinique potentiel de lirilumab et nivolumab dans différents types de tumeurs. Nous sommes enthousiastes quant à l'élargissement de l'étude de nivolumab en combinaison avec des voies complémentaires d'activation du système immunitaire. »

« Nous sommes fortement encouragés par ces données intermédiaires d'efficacité et attendons avec impatience les prochaines étapes du développement clinique de la combinaison de lirilumab et nivolumab, » ajoute Pierre Dodion, Directeur Médical d'Innate Pharma. « Ces données cliniques constituent une avancée cruciale, validant notre travail pionnier sur le potentiel thérapeutique de l'immunité innée et des cellules NK dans le cancer. Elles soutiennent notre positionnement à l'avant-garde du développement de nouvelles combinaisons d'immunothérapies. »

[1]Objective Response Rate

[2]Response Evaluation Criteria In Solid Tumors, soit les critères d'évaluation de la réponse tumorale dans les tumeurs solides

Society for Immunotherapy of Cancer

[4]European Society for Medical Oncology

La Sté Innate Pharma SA a publié ce contenu, le 12 November 2016, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
Les contenus ont été diffusés par Public non remaniés et non révisés, le12 November 2016 16:22:10 UTC.

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