Le fabricant de la Stella Artois et de la Leffe, qui a racheté son concurrent américain Anheuser-Busch au mois de juillet pour devenir le numéro un mondial de la bière, a profité d'une hausse de ses résultats en provenance des marchés nord et sud-américains, qui ont partiellement compensé les chiffres décevants en provenance d'Europe et d'Asie.

Le groupe a dégagé au deuxième trimestre un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (Ebitda) de 1,240 milliard d'euros.

Le bénéfice par action ressort à 0,92 euro contre 0,78 euro un an auparavant.

Son chiffre d'affaires est ressorti à 3,710 milliards, un peu moins bon que prévu puisque les analystes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un C.A. de 3,816 milliards.

Vers 9h30 GMT, le titre InBev reculait de 1,01% à 45,88 euros à la Bourse de Bruxelles.

Le brasseur a redit qu'il anticipait une hausse de sa marge d'Ebitda au deuxième trimestre grâce à une hausse de ses ventes et à une politique de restriction des coûts, mais admet que d'importants défis restaient à venir.

"Si l'on observe le deuxième trimestre, nous continuons à anticiper une performance en hausse et un retour de la croissance de la marge d'Ebitda", indique le groupe dans un communiqué.

Le marché russe reste toutefois inquiétant. Les livraisons y ont reculé de 7,7%, tandis que les volumes belges et britanniques, deux de ses plus gros marchés, montrent eux aussi des signes de ralentissement, à l'image de l'ensemble de l'Europe de l'Ouest.

Antonia van de Velde, version française Gilles Guillaume