2010 a été une année difficile pour le groupe, pénalisé par le moratoire sur les dépenses du secteur public au Royaume-Uni, son premier marché où il réalise 39,2% de son chiffre d’affaires (contre 31,1 % pour la France). Cette dépendance explique la décote dont souffre le titre par rapport à son secteur et la sousperformance accusée en 2010.
  
2011 est attendu sous de meilleurs auspices. La société de services informatiques s'attend une amélioration de sa dynamique de croissance et se donne pour priorité à trois ans « la croissance organique de son activité », grâce notamment aux contrats récemment signés. En 2011, le groupe vise une croissance organique de son chiffre d'affaires de 3% à 4% et un taux de marge opérationnelle au moins égal à celui de 2010.
En matière de contrat, le groupe a récemment remporté un contrat de 444 millions d’euros avec l’administration norvégienne et vient d’annoncer avoir été choisi par le ministère de la Justice britannique pour un contrat de services partagés sur 5 ans. Le moratoire qui a pesé sur le titre en 2010 pourrait désormais lui ouvrir de nouvelles perspectives ; à travers une externalisation des services, les administrations publiques réalisent des économies,… une opportunité pour les SSII.
  
Techniquement, le titre a bénéficié en début d’année d’un effet rattrapage qui lui a permis de renouer avec une tendance haussière en s’affranchissant de ses moyennes mobiles hebdomadaires et quotidiennes. Mais ce mouvement a fait long feu à l’approche des 23 EUR. Sur les dernières semaines, cet obstacle inhibe la hausse mais les indicateurs n’évoquent pas de retournement de tendance.
Ici, le scénario s’apparente davantage à une accumulation sous les 23 EUR. Dans ce contexte, le titre mérite d’être mis sous surveillance dans l’attente d’un signal haussier (franchissement des 23 EUR avec volumes) qui libèrera la voie des 25 et 25,7 EUR. En attendant, les 21,5 EUR devraient apporter un soutien intéressant que les plus actifs pourront exploiter pour initier quelques achats.