La banque, rachetée par son homologue française en 2004, a accusé l'an dernier une perte de 795,6 millions d'euros, après une perte de 411 millions sur l'exercice 2010.

Geniki a fait état de 484 millions d'euros de provisions pour créances douteuses et d'une dépréciation de 288 millions d'euros de son portefeuille d'obligations souveraines grecques.

La banque a expliqué ses pertes par la détérioration de la conjoncture en Grèce. L'économie grecque s'est contractée de 6,8% l'an dernier et devrait connaître en 2012 sa cinquième année consécutive de récession, tandis que le taux de chômage a grimpé à 21%.

La participation de la Société générale dans le capital de Geniki est passée en décembre à 99,05%, à la suite d'un appel de fonds de 431 millions d'euros visant à renforcer les fonds propres de la banque.

George Georgiopoulos, Natalie Huet pour le service français

Valeurs citées dans l'article : SOCIETE GENERALE, General Bank of Gree