20 mars (Reuters) - Steve Bennett est devenu jeudi le deuxième directeur général de Symantec remercié en moins de deux ans, signe des difficultés que connaît l'éditeur de logiciels de sécurité sur fond de déclin du marché des PC.

La nouvelle, annoncée après la clôture de Wall Street, a fait perdre jusqu'à 10% au titre Symantec dans les transactions hors séance.

Symantec, surtout connu pour son anti-virus Norton, a précisé que Michael Brown, l'un de ses administrateurs, assurerait l'intérim à la tête du groupe en attendant la désignation d'un nouveau président directeur général.

L'entreprise a précisé que la décision de se séparer de Steve Bennett "résultait d'un processus de délibération en cours et n'avait pas été précipitée par un événement en particulier ou une inconvenance."

Symantec, confronté à la concurrence d'acteurs plus jeunes spécialisés dans les réseaux comme Palo Alto Networks et Checkpoint Systems, s'était déjà séparé d'Enrique Salem en 2012 après avoir lancé un réexamen stratégique.

"Les bras m'en tombent", a réagi Daniel Ives, analyste chez FBR Capital Markets. "Bennett était une pièce essentielle du redressement du groupe. Pour moi, c'est un revers majeur."

Symantec, basé à Mountain View en Californie, a réaffirmé ses prévisions pour le trimestre en cours dans son communiqué.

Avant l'annonce, l'action avait clôturé en hausse de 1,58% sur le Nasdaq, à 20,91 dollars.

(Soham Chatterjee à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)