New York (awp/afp) - Wall Street montait à l'ouverture lundi à l'entame d'une semaine riche en indicateurs et ponctuée par l'audition devant le Congrès du nouveau président de la banque centrale: le Dow Jones gagnait 0,78% et le Nasdaq 0,65%.

Vers 15H05 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average montait de 197,99 points à 25.507,98 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, progressait de 48,02 points, à 7.385,41 points.

L'indice élargi S&P 500 s'appréciait de 0,52% ou 14,36 points à 2.761,66 points.

La Bourse de New York avait déjà terminé dans le vert vendredi alors que s'atténuaient les craintes liées à une hausse trop rapide des taux d'intérêt cette année: le Dow Jones s'était apprécié de 1,39% et le Nasdaq de 1,77%.

"Les marchés ont visiblement été rassérénés par le fait que la Fed, dans un rapport semi-annuel, ne se soit pas montrée trop optimiste", ont souligné les analystes de Daiwa Capital Markets.

L'institution a notamment relevé que la croissance du salaire horaire était jusqu'à présent restée modérée, laissant suggérer que l'inflation restait pour l'instant sous contrôle et qu'il n'était pas nécessaire d'accélérer la remontée de ses taux d'intérêt.

Le taux d'emprunt à 10 ans des Etats-Unis s'est dans la foulée détendu et reculait encore lundi. Il s'affichait à 2,833% contre 2,866% vendredi soir quand celui à 30 ans évoluait à 3,127% contre 3,156% à la précédente clôture.

A l'affût de tout signal sur ce sujet, les investisseurs porteront une attention particulière au passage devant un comité de la Chambre des Représentants mardi puis du Sénat jeudi de Jerome Powell, le nouveau patron de la Réserve fédérale (Fed).

Il s'agira de sa première intervention devant le Congrès depuis sa prise de fonction début février, qui avait coïncidé avec le début d'une période de turbulences sur les marchés.

Une salve d'indicateurs est également à l'agenda cette semaine, à commencer par les ventes de maisons neuves aux Etats-Unis qui ont fortement chuté en janvier (-7,8%), à la surprise des analystes.

Entre autres statistiques sont aussi prévues la 2e estimation sur le PIB américain au 4e trimestre mercredi et les dépenses et revenus des ménages en janvier jeudi.

Sur le front des valeurs, General Electric (GE) reculait de 3,52% à 13,98 dollars, à son plus bas niveau depuis 2010. Le conglomérat a indiqué qu'il allait réviser ses résultats 2016 et 2017 en raison de l'adoption de nouvelles règles comptables.

Dans le secteur des semi-conducteurs la saga continue entre Qualcomm (+2,48% à 64,89 dollars) et Broadcom (-0,01% 253,68 dollars), le premier indiquant avoir invité le second à des négociations directes sur le prix d'une éventuelle fusion et assurant qu'une rencontre entre les dirigeants des deux entreprises la semaine dernière avait permis d'avancer sur certains sujets.

Intel, qui fabrique également des puces électroniques, montait de 1,89% à 48,63 dollars.

Berkshire Hathaway, la holding du milliardaire américain Warren Buffett, s'appréciait de 0,47% à 309.250 dollars. Elle a indiqué samedi avoir reçu un gros chèque de 29 milliards de dollars en 2017 en raison de la réforme fiscale adoptée par l'administration Trump.

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