* Séance marquée par une volatilité importante

* Les minutes de la Fed n'ont guère eu d'impact

* Le titre du distributeur J.C. Penney a chuté de près de 19%

par Chuck Mikolajczak

NEW YORK, 16 mai (Reuters) - Wall Street a terminé dans le rouge mercredi à l'issue d'une séance volatile, accusant ainsi sa quatrième baisse consécutive et sa sixième en sept séances, les craintes soulevées par la crise de la dette de la zone euro continuant à hanter les investisseurs.

L'indice Dow Jones des 30 industrielles a cédé 0,26%, soit 33,45 points, à 12.598,55. Le S&P-500, plus large, a perdu 5,86 points, soit 0,44%, à 1.324,80. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 19,72 points (-0,68%) à 2.874,04.

Même si l'Allemagne a tenté de calmer le jeu sur la Grèce en disant qu'elle souhaitait stabiliser le pays dans la zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) a ravivé les inquiétudes en disant avoir cessé de fournir des liquidités à certaines banques grecques en raison de leur sous-capitalisation. (voir et )

Les autorités grecques ont de leur côté fait état de retraits massifs effectués par les citoyens de leurs comptes en banque en raison des incertitudes économiques et politiques.

Les interrogations sur l'avenir de la Grèce et les éventuelles implications pour la zone euro d'une sortie du pays de l'Union économique et monétaire ont pesé sur les marchés actions ces dernières semaines, avec un indice S&P 500 qui a perdu quelque 5,5% depuis la fin mars.

Le fait que, d'après le compte-rendu de sa dernière réunion de comité de politique monétaire, la Réserve fédérale reste ouverte à de nouvelles mesures de soutien à l'économie n'a guère d'impact sur le sentiment des intervenants de marché.

Ces derniers n'ont pas davantage tiré parti d'indicateurs macro-économiques plutôt positifs, avec d'une part une hausse plus forte que prévu de mises en chantier de logements en avril et, d'autre part, un rebond plus marqué qu'attendu de la production industrielle. et

Du côté des valeurs, General Electric a pris 3,268% à 19,00 dollars après que la division financière du conglomérat a reçu l'autorisation de reprendre le transfert d'une partie de ses bénéfices vers sa maison mère.

GE Capital prévoit ainsi de verser un dividende spécial de 4,5 milliards de dollars à General Electric au cours de l'année.

Le titre J.C. Penney a plongé de 19,72% à 26,75 dollars, sa plus forte baisse quotidienne en pourcentage depuis 1987, un jour après que le distributeur a suspendu le versement d'un dividende et annoncé des résultats montrant que sa transformation mise en oeuvre a un impact plus prononcé que prévu sur son activité.

Toujours dans le secteur de la distribution, le titre Target a pros 0,44% à 55,32 dollars après que le groupe spécialisé dans les magasins à bas coûts a relevé ses prévisions annuelles.

Facebook va augmenter de près d'un quart le volume de son introduction en Bourse et pourrait désormais lever jusqu'à 16 milliards de dollars (12,6 milliards d'euros), la forte demande des investisseurs occultant le débat sur la rentabilité à long terme du réseau social. (Benoit Van Overstraeten pour le service français)