Le groupe, qui a été scindé de Kering (ex-PPR), a fait état d'un résultat opérationnel courant de -12,4 millions d'euros au premier semestre, contre -13,4 millions un an plus tôt, et a ramené sa perte nette part du groupe de 78 à 31 millions d'euros grâce notamment à la réduction de ses coûts.

Son chiffre d'affaires a reculé de 5,8% (-5,2% à taux de change constant), à 1,67 milliard d'euros, plombé notamment par une baisse de 8,8% dans la péninsule ibérique pendant qu'en France l'activité s'est contractée de 3,9%.

"Les marchés devraient rester mal orientés au second semestre", prévient la Fnac dans son communiqué.

"Le groupe entend en limiter les effets sur ses ventes et ses résultats grâce à la mise en oeuvre de son plan de transformation du modèle commercial qui va s'intensifier au second semestre, avec notamment l'ouverture de nouveaux magasins en franchise et la poursuite du déploiement des nouvelles familles de produits", ajoute le groupe.

La Fnac espère ainsi poursuivre sa dynamique de gains de part de marché tout en continuant sa politique d'économies.

Depuis son retour en Bourse le 20 juin au prix unitaire de référence de 22 euros, l'action Fnac a perdu 25% pour finir à 16,6 euros mardi représentant une capitalisation boursière de 275 millions d'euros pour le distributeur.

Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Matthieu Protard

Valeurs citées dans l'article : GROUPE FNAC, KERING