C o m m u n i q u é

Pour diffusion immédiate

TSX : FBK

fibrek.com

L'OFFRE SUPÉRIEURE DE MERCER À 1,40 $ PAR ACTION DEMEURE EN VIGUEUR Le conseil de Fibrek maintient sa recommandation aux actionnaires de NE PAS DÉPOSER leurs actions en réponse à l'offre non sollicitée et coercitive d'Abitibi

MONTRÉAL, le 16 avril 2012 - Fibrek Inc. (« Fibrek » ou la « Société ») a rappelé aujourd'hui à ses actionnaires que l'offre à 1,40 $ par action présentée par Mercer International Inc. (« Mercer ») demeure en vigueur et qu'ils ont toujours la faculté et le droit de déposer leurs actions en réponse à cette offre supérieure. Par conséquent, le conseil d'administration recommande aux actionnaires de REJETERl'offre d'initié non sollicitée à 1,00 $ présentée par AbitibiBowater Inc. (faisant affaire sous la dénomination Produits forestiers Résolu) (« Abitibi ») et de NE PAS DÉPOSERleurs actions ordinaires en réponse à celle-ci, mais plutôt de DÉPOSERleurs actions ordinaires en réponse à l'offre supérieure à

1,40 $ présentée par Mercer. La contrepartie majorée de l'offre de Mercer représente une prime de 40 %
par rapport à l'offre d'Abitibi.
Par suite de l'annonce d'Abitibi selon laquelle elle a pris livraison de 60 831 859 actions de Fibrek, soit
46,8 % des actions de Fibrek actuellement en circulation, et les a acceptées à des fins de paiement, Fibrek rappelle aux actionnaires que Mercer va de l'avant avec son offre supérieure à 1,40 $ et qu'ils peuvent encore en tirer profit. Par ailleurs, l'offre supérieure de Mercer exige le dépôt de seulement
50,1 % des actions ordinaires, y compris celles pouvant être émises à l'exercice des bons de souscription spéciaux. De plus, Mercer est tenue de prolonger son offre jusqu'à une date qui tombe au moins trois jours ouvrables suivant toute date d'expiration reportée de l'offre d'initié non sollicitée d'Abitibi.

Abitibi ne contrôle pas Fibrek

« Abitibi ne contrôle pas Fibrek. Les actionnaires ont le choix, a déclaré Hubert T. Lacroix, président du conseil de Fibrek. Il y a encore deux offres sur la table, et celle de Mercer est nettement supérieure. Abitibi a besoin de l'appui de plus des deux tiers de nos actionnaires pour fermer le capital de Fibrek et, à l'heure actuelle, elle ne l'a pas obtenu. Presque aucun de nos actionnaires minoritaires, qui sont collectivement propriétaires de plus de 50 % de la Société, n'a déposé ses actions en réponse à l'offre d'initié d'Abitibi. »
Pierre-Gabriel Côté, président et chef de la direction de Fibrek, a ajouté : « À l'exception des porteurs d'actions bloquées, Abitibi n'a pas réussi à convaincre un grand nombre des actionnaires de Fibrek que son offre d'initié non sollicitée et coercitive représente la juste valeur marchande de Fibrek . Les porteurs d'actions bloquées détenaient environ 46 % des actions de Fibrek. Bien qu'Abitibi ait prolongé son offre à sept reprises déjà, seulement 46,8 % des actions en circulation ont été déposées. »
Même si elle n'a pas réussi à convaincre les actionnaires minoritaires de déposer leurs actions, Abitibi agit comme si elle avait le contrôle des affaires de Fibrek, ce qui n'est pas le cas. Le 12 avril, Fibrek a reçu une lettre de Richard Garneau, président et chef de la direction d'Abitibi. Dans sa lettre adressée au conseil et à la direction de Fibrek, Abitibi cherche à engager des pourparlers avec Fibrek dans le but de nommer ses représentants au conseil de Fibrek. Abitibi déclare qu'elle prévoit communiquer avec les prêteurs de Fibrek et exige qu'aucune mesure hors du cours normal des activités ne soit prise par le conseil et la direction.
Fibrek attend la décision de la Cour suprême du Canada sur sa demande d'autorisation d'en appeler du jugement de la Cour d'appel du Québec, qui rétablit l'interdiction du placement privé proposé auprès de Mercer (le « placement privé ») de 32 320 000 bons de souscription spéciaux visant l'acquisition d'actions ordinaires de Fibrek. Abitibi agit prématurément lorsqu'elle nous demande d'engager des pourparlers avant même que la Cour suprême du Canada n'ait rendu sa décision et pendant qu'une autre offre est encore sur la table. Tant que cette question ne sera pas réglée par la Cour suprême du Canada, la participation d'Abitibi dans Fibrek ne sera pas résolue.

Abitibi a déclaré publiquement qu'elle avait l'intention de réaliser une opération de deuxième étape afin de fermer le capital de Fibrek. Le conseil d'administration souhaite préciser que pour qu'Abitibi réussisse à fermer le capital de la Société avec son offre à 1,00 $ par action, le vote affirmatif d'au moins 66