BAGDAD, 7 juillet (Reuters) - Le président du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, a effectué dimanche sa première visite à Bagdad depuis plus de deux ans pour tenter de régler les différends territoriaux et pétroliers entre sa région autonome et le gouvernement central irakien.

Le mois dernier, le Premier ministre irakien, le chiite Nouri al Maliki, s'était rendu au Kurdistan pour y rencontrer Barzani, après des mois de tensions croissantes.

En 2010 a été signé l'"accord d'Erbil" sur le partage du pouvoir entre chiites, sunnites et Kurdes en Irak. Comme d'autres après lui, cet accord n'a jamais été intégralement mis en oeuvre et n'a pas dissipé les contentieux.

Autonome depuis 1991 et la première guerre du Golfe, le Kurdistan irakien possède sa propre administration et son armée de "Peshmergas" mais son budget dépend encore en partie du gouvernement central.

Le gouvernement autonome a conclu ces dernières années plusieurs contrats avec des compagnies telles qu'Exxon Mobil, Total ou Chevron, bien que le gouvernement de Bagdad se dise seul à même de superviser l'exportation du pétrole irakien. (Suadad al-Salhy, Guy Kerivel pour le service français)