Mais le fait que le bénéfice par action est ressorti à un niveau supérieur au consensus sur la période est surtout le fait d'un rachat massif d'actions par le groupe, qui a réduit de 5% le nombre de titres en circulation.

"La dépendance de la société aux rachats d'actions annule le fait que le bénéfice par action a battu le consensus", a dit Brian Youngberg, analyste énergie chez Edward Jones.

"Exxon Mobil ferait mieux de rendre de l'argent aux actionnaires via une hausse du dividende."

Vers 14h30 GMT, le titre Exxon Mobil reculait d'ailleurs de 0,85% à 88,67 dollars alors que le Dow Jones gagnait 0,40%.

La plus importante compagnie pétrolière cotée au monde, redevenue la première capitalisation boursière de Wall Street après la chute de l'action Apple ces derniers mois, a dégagé sur les trois premiers mois de l'année un résultat net de 9,5 milliards de dollars, soit 2,12 dollars.

Le premier trimestre 2012 avait été marqué par un bénéfice net de 9,45 milliards de dollars (2,00 dollars par action). Les analystes financiers avaient anticipé 2,05 dollars par action, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Le production mondiale de pétrole et de gaz naturel a reculé de 3,5% à 4,395 millions de barils équivalent pétrole par jour, par rapport à la même période de 2012.

Le bénéfice réalisé par la branche exploration et production d'Exxon Mobil a chuté de près de 10%, à sept milliards de dollars, tandis que la hausse du prix du gaz naturel en Amérique du Nord s'est traduite par un bond de 62% du résultat de la division chimie.

Anna Driver, Constance de Cambiaire pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten