Lausanne (awp/ats) - Le Tribunal administratif fédéral rejette un recours du groupe Estée Lauder. La Commission de la concurrence a qualifié à bon droit d'entente illicite un échange d'informations entre les fabricants et les importateurs de produits cosmétiques et de parfumerie.

Estée Lauder faisait partie de l'association de branche Ascopa (Association des fabricants, importateurs et fournisseurs de produits de cosmétique et de la parfumerie). Durant des années, les membres ont échangé des informations concernant les prix de gros, les chiffres d'affaires et les investissements dans la publicité.

En octobre 2011, la Commission de la concurrence (Comco) a estimé que ces échanges devaient cesser car ils aboutissaient à une distorsion de la concurrence et constituaient une entente au sens de la loi sur les cartels. La Comco n'avait cependant pas prononcé de sanction. (arrêt B-141/2012 du 12 décembre 2022)

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