ENGIE SA a annoncé ses résultats pour le premier trimestre clos le 31 mars 2018. Pour le trimestre, la société a déclaré que l'EBITDA est en hausse de 3% malgré un impact ForEx négatif important. Ceci est dû à la forte performance organique des activités qui sont en hausse de 6%. Le CFFO est en ligne avec les attentes, avec une évolution du besoin en fonds de roulement moins favorable, mais une forte génération de cash flow opérationnel. La dette nette continue d'être réduite ici aussi de plus de 3 milliards d'euros au premier trimestre, principalement grâce aux cessions. Cette structure financière solide permet à la société de continuer à investir pour une croissance rentable, avec des dépenses de développement en hausse de 800 millions d'euros par rapport à l'année dernière. Le CFFO a diminué de 900 millions d'euros par rapport à l'année dernière, principalement en raison de l'évolution négative du fonds de roulement de 1,1 milliard d'euros. La génération de trésorerie d'exploitation est restée forte à 2,9 milliards d'euros, en hausse de 100 millions d'euros par rapport au premier trimestre de l'année dernière. Les revenus se sont élevés à 17,5 milliards d'euros, en hausse de 1,2 % sur une base déclarée et de 3,0 % sur une base organique, par rapport à 2017. L'EBITDA s'est élevé à 3,2 milliards d'euros, en hausse de 3,0 % sur une base déclarée et de 6,0 % sur une base organique. L'endettement net s'est établi à 19,4 milliards d'euros. Le résultat opérationnel courant s'est élevé à 2,2 milliards d'euros contre 2,1 milliards d'euros il y a un an. Le flux de trésorerie d'exploitation s'est élevé à 1,5 milliard d'euros contre 2,5 milliards d'euros il y a un an. Pour l'année 2018, l'entreprise prévoit un résultat net récurrent part du groupe compris entre 2,45 milliards d'euros et 2,65 milliards d'euros. Cet objectif est basé sur un EBITDA estimé entre 9,3 milliards et 9,7 milliards d'euros.