Les candidats, bien qu'affichant des désaccords sur la façon dont le parc nucléaire français doit évoluer, sont en effet très largement favorables au développement des énergies renouvelables.

"Sur l'énergie, il y a un très grand consensus, à part peut-être quelques éléments à la marge (...) Ça me paraît traduire le fait que ce mouvement de transition énergétique est quand même très intégré et qu'il y a un très fort consensus sur ce sujet-là", a déclaré Isabelle Kocher lors d'une conférence de presse.

"Nous ne nous attendons pas à des mouvements majeurs du point de vue de la politique énergétique du pays après l'élection présidentielle", a-t-elle ajouté.

Interrogée sur une éventuelle disparition des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité en France, Isabelle Kocher a en outre déclaré qu'une telle mesure s'inscrirait dans "le sens de l'histoire".

Concernant les Etats-Unis, la directrice générale d'Engie estime que la politique de Donald Trump pourrait avoir un impact sur le développement des renouvelables dans ce pays mais pas sur leur essor au niveau mondial.

Isabelle Kocher intervenait à l'occasion de la présentation des résultats 2016 d'Engie.

Le groupe a vu ses performances pénalisées par les prix de l'énergie en Europe mais vise une croissance organique de ses performances cette année grâce aux premiers effets de son plan de transformation.

(Benjamin Mallet, édité par Dominique Rodriguez)

Valeurs citées dans l'article : Engie S.A., Suez Environnement