« La tenue d’une assemblée générale n’est pas conforme à l’intérêt social de la société et de ses parties prenantes » affirme le Conseil d’administration d’Orpea après avoir « étudié la demande de convocation » qui lui a été adressée par l’Adamo, association d’actionnaires minoritaires, le 18 avril. Le Conseil annonce qu’il a « décidé de ne pas donner suite à cette demande qui ne s’appuie sur aucun fondement légitime ».L’action Orpea perd 12,71% à 2,8490 euros, et signe la plus forte baisse du SBF120 et du marché SRD.

Le Conseil d'administration d'Orpea rappelle que la société est placée sous la protection du Tribunal de commerce de Nanterre qui a ouvert à cet effet une procédure de sauvegarde accélérée. " Dans ce cadre ", relève-t-il, " le Code de commerce prévoit expressément que le projet de plan de sauvegarde est élaboré par l'entreprise avec le concours des administrateurs judiciaires " et " ensuite soumis au vote des classes de parties affectées ". "Ainsi, le projet de plan de sauvegarde sera bien soumis au vote des actionnaires " souligne le conseil, répondant aux accusations de l'Adamo selon lesquelles le plan de sauvegarde a été engagé sans consulter les actionnaires.

Le Conseil rappelle en fin de communiqué que la mise en œuvre des augmentations de capital envisagées dans le cadre du plan de restructuration " entraînera une dilution massive pour les actionnaires existants " : " la partie du capital que représente l'actionnariat actuel de la société serait de 0,4% en cas de scénario consensuel et de 0,04% du capital en cas de scénario nécessitant une application forcée interclasse ", précise-t-il.