Dans un communiqué, le groupe a précisé qu'il ne pouvait exclure que la conclusion de cette longue enquête "puisse avoir un impact tangible sur le résultat financier et le cash flow". "Il n'est toutefois pas possible, à ce stade, d'évaluer l'étendue d'un tel impact", a ajouté Electrolux qui avait révélé en 2013 faire l'objet d'une enquête en France portant sur la période entre entre septembre 2006 et avril 2009.

"Nous attendons la communication officielle. Lorsque nous l'aurons, nous l'analyserons, mais pour le moment il n'y a pas grand chose de plus à dire", a déclaré une porte-parole d'Electrolux, l'un des principaux concurrents de l'américain Whirlpool.

Une porte-parole de l'Autorité de la concurrence à Paris n'a fait aucun commentaire sur ce dossier.

La communication des griefs informera les parties concernées des conclusions préliminaires des autorités, mais elle ne préjugera pas de l'issue de cette enquête.

Electrolux et la filiale BSH de l'allemand Bosch ont dit vouloir coopérer avec les autorités françaises.

BSH, qui fabrique des lave-linge sous les marques Bosch et Siemens, a confirmé être concerné par l'enquête, tout en se refusant à tout autre commentaire.

L'activité d'Electrolux en France représente environ 3% du chiffre d'affaires total d'environ 121 milliards de couronnes (12,3 milliards d'euros) du groupe en 2016. Les ventes totales de BSH ont été de 13,1 milliards d'euros pour la même année.

L'action Electrolux abandonne 0,08% à 262,60 couronnes suédoises en Bourse de Stockholm vers 13h45 GMT.

(Helena Soderpalm, avec Ilona Wissenbach et Douglas Busvine, Wilfrid Exbrayat et Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : Whirlpool, Electrolux