Le résultat net ressort à 839 millions d'euros au trimestre écoulé, contre 376 millions d'euros un an auparavant, dopé par les récentes cessions d'actifs et les remboursements d'emprunts réalisés depuis un an. Hors cession d'actifs, les profits de Vivendi ont tout de même été multipliés par plus de deux pour passer de 79 millions d'euros à 189 millions d'euros au troisième trimestre 2014.
Le résultat opérationnel a presque doublé au troisième trimestre pour s'inscrire à 395 millions d'euros et le résultat opérationnel ajusté s'élève à 310 millions d'euros, en dépit d'une baisse de 0,9% du chiffre d'affaires des activités poursuivies, à 2,41 milliards d'euros.
Vers un nouveau Vivendi
Depuis 2012, le groupe procède à une grande revue stratégique de ses actifs. La mue de Vivendi s'est accélérée avec l'arrivée de Vincent Bolloré dans le capital.. L'homme d'affaires en est le premier actionnaire avec 5% des parts. Pour rappel, Vincent Bolloré a fait son entrée au conseil de surveillance de Vivendi, en décembre 2012. Avec seulement ces cinq petits pourcents du capital entre ses mains, l'homme d'affaires a une réelle influence sur la stratégie du conglomérat....Adieu le Vivendi fourre-tout. Bonjour le Vivendi version média. Le groupe s'est par exemple renforcé dans les médias et les contenus en rachetant notamment les 20% qu'il ne détenait pas encore dans Canal+ France.
Vivendi entend tourner progressivement la page télécoms avec la finalisation de la cession de SFR à Altice qui est prévue pour fin 2014. Et en septembre dernier, le groupe avait annoncé la cession de sa filiale brésilienne de téléphonie GVT à l'italien Telefonica pour 4,66 milliards d'euros en numéraire. La finalisation de l'acquisition de GVT devrait avoir lieu au cours du deuxième trimestre 2015. Ces deux opérations s'ajoutent à celles de Maroc Telecom, l'éditeur de jeux vidéo Activision Blizzard et le spécialiste des casques et de musique en ligne Beats.
Ces différentes initiatives permettent de réduire l'endettement du groupe et de prévoir un retour aux actionnaires de près de 5 milliards d'euros en 2014 et en 2015. Le reste de la montagne de cash sera destiné à asseoir les positions du nouveau Vivendi dans des pays à fort développement et à se renforcer dans le numérique.
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