Les pays du G20 qui pèsent pour 85% de l'économie de la planète se réunissent ce week-end en Australie pour examiner les moyens de donner un coup de fouet à la croissance mondiale.

Les conflits en Ukraine et en Syrie, le développement de l'organisation Etat islamique et l'impact dévastateur du virus Ebola sont, autant de facteurs susceptibles de freiner un peu plus l'économie mondiale.

L'Australie a placé au centre de sa présidence du G20 l'objectif d'augmenter la valeur du Produit intérieur brut (PIB) du G20 de 2% supplémentaires d'ici à 2019, ce qui signifie accroître le PIB mondial de plus de 2.000 milliards de dollars.

Mais de nombreux experts ne sont pas convaincus que ce résultat pourra être atteint compte tenu de la croissance décevante en Europe et au Japon, et du ralentissement observé dans les économies émergentes telle la Chine.

L'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), qui regroupe 34 pays industrialisés, partage cette inquiétude et a appelé la semaine dernière les grandes économies à prendre davantage de mesures pour soutenir la croissance, mettant en garde contre un risque grandissant de période prolongée de stagnation dans la zone euro, qui assombrirait davantage les perspectives économiques mondiales peu réjouissantes.

Selon un éditorialiste du FT australien, "L'économie mondiale reste faible. Il y a un manque de fonds disponibles pour les infrastructures, une pénurie d'emplois dans le monde et une croissance des échanges qui reste décevante. La capacité du G20 à prouver qu'il peut faire face à ces défis est cruciale pour la pertinence future de ce forum".

Il ne faut pas fonder trop d'espoir sur les avancées, à l'issue du G20, car "Il y a trop d'intérêts divergents, ce qui rend très difficile la conclusion d'accords sur de véritables réformes".

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