easyJet a averti que ses coûts seraient plus élevés que prévu cet été en raison de la pénurie de personnels dans les aéroports. A la Bourse de Londres, le titre de la compagnie aérienne à bas coûts recule de 3,57% à 421,40 pence. En première approche, UBS s’attend à une révision à la baisse du consensus à la suite de ces annonces. L’analyste reste cependant à l’Achat et vise toujours 855 pence. Compte tenu de la reprise sans précédent de l'aviation en Europe après l'énorme choc provoqué par la pandémie, ce secteur est confronté à plusieurs problèmes.

" Ces problèmes comprennent des retards dans le contrôle du trafic aérien et des pénuries de personnel dans les services d'assistance au sol et dans les aéroports, ce qui a pour effet d'allonger le temps de rotation des avions et de retarder les départs, ce qui se traduit par des annulations de vols , a détaillé la concurrente d'Air France-KLM.

En raison de ces difficultés, le nombre de vols a été plafonné aux aéroports de Gatwick à Londres et d'Amsterdam, deux des principaux aéroports utilisés par le groupe.

Dans ce contexte, il a décidé de supprimer des vols. Au cours du troisième trimestre se terminant le 30 juin, easyJet prévoit d'opérer environ 140 000 vols, transportant environ 22 millions de passagers.

En conséquence, la compagnie aérienne devrait tourner à 87% de ses capacités d'avant-crise sur cette période et à 90% au quatrième trimestre (juillet-septembre). Elle visait respectivement 90% et 97%. easyJet prévoit de ce fait de dépasser la prévision de coût au siège kilomètre offert hors pétrole, un indicateur clé du secteur, précédemment communiquée.

easyJet s'est cependant voulue rassurante. Elle s'attend à ce que cette situation reste exceptionnelle.