EDF pourrait ouvrir le capital de ses centrales nucléaires françaises afin de financer l'extension de leur durée de vie. Selon Les Echos, tel est le sens d'un amendement adopté hier par la commission de l'Economie du Sénat et qui sera discuté lors de l'examen de la loi Nome, fin septembre prochain.

Le rapporteur de la commission, Ladislas Poniatowksi, estime “souhaitable” que des opérateurs électriques alternatifs comme E.On ou Direct Energie puissent entrer au capital des centrales nucléaires d'EDF afin d'atténuer l'impact financier de l'extension de leur durée de vie. En effet, prolonger la vie d'un réacteur coûte entre 400 et 600 millions d'euros par unité, ce qui représente au total environ 30 milliards d'investissements pour EDF.

Les opérateurs alternatifs pourraient ainsi prendre jusqu'à 20% des parts des centrales d'EDF, selon cet amendement, et elles pourraient prendre la forme de droits de tirage.

Dans une note de recherche de ce matin, les analystes d'Aurel se montrent dubitatifs : “nous accordons pour le moment une faible probabilité de succès à cette proposition d'amendement” lorsqu'elle sera discutée, indique une note de recherche.

Alors que le CAC 40 gagne 0,7% ce matin, l'action EDF prend 1% à 31,6 euros.

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