EDF a réalisé en 2014 un résultat net part du groupe en hausse de 5,2% à 3,701 milliards d'euros, soutenu par sa performance opérationnelle et financière. Hors éléments exceptionnels, le résultat net (courant) a atteint 4,852 milliards, en hausse de 17,9%. L'Ebitda de l'électricien public, dont l'Etat français détient 84,5% du capital, est ressorti en progression de 7,3% à 17,279 milliards.

Avec une croissance organique de 12,6%, l'Ebitda de la France a bénéficié de la bonne performance du parc de production nucléaire et du rattrapage des tarifs réglementés de vente 2012-2013, dans un contexte pourtant marqué par une baisse de 25,4 TWh de la consommation des clients finals liée à la douceur du climat.

Le chiffre d'affaires est ressorti à 72,874 milliards (+1,3% en variation brute, -1,4% en organique).

Selon le consensus Thomson Reuters, les analystes attendaient en moyenne un résultat net part du groupe de 4,255 milliards d'euros, un Ebitda de 17,015 milliards et un chiffre d'affaires de 73,115 milliards.

Pour 2015, EDF vise un Ebitda en croissance organique de 0 à 3%. Pour atteindre son objectif de flux de trésorerie pour 2018, le groupe entend renforcer la maîtrise de ses dépenses opérationnelles et confirme que ses investissements nets connaîtront un pic en 2015, à un niveau toutefois abaissé à 13 milliards d'euros (contre 14 milliards prévus auparavant) et un maximum de 11 milliards en 2018.