Une porte-parole de l'électricien français n'a pas souhaité faire de commentaire.

Selon le journal, qui ne cite pas de sources, ces hausses proposées dans le cadre de la loi réformant le marché de l'électricité seraient nettement supérieures aux augmentations des dernières années, comprises entre 1% et 3% par an. Elles reviendraient à augmenter les tarifs de 28% à 37% en cinq ans.

Le quotidien économique ajoute que pour réduire l'impact de ces hausses, le groupe a proposé notamment d'élargir l'assiette de la CSPE (contribution au service public de l'électricité), qui sert à financer les énergies renouvelables, aux ventes de pétrole et de gaz.

Selon Les Echos, EDF plaide le fait que malgré une telle augmentation, les prix français resteraient encore compétitifs en Europe.

Dans le cadre de la loi Nome, EDF demande également que le prix de départ du nucléaire qu'il devra céder à ses concurrents soit fixé à 42 euros par mégawatt/heure (MWh) - tandis que ses rivaux réclament 35 euros - et veut qu'il évolue progressivement vers 45 à 46 euros.

Ce tarif de vente sera déterminant pour l'évolution des tarifs appliqués aux particuliers d'ici à 2015. Un porte-parole du ministère de l'Énergie a indiqué dimanche qu'il n'avait pas encore été fixé.

Les Echos avaient rapporté lundi qu'un des concurrents d'EDF, Direct Energie, serait désormais prêt à accepter de payer le prix de 42 euros, alors qu'il demandait jusqu'ici 35 euros.

Gilles Guillaume, édité par Wilfrid Exbrayat