(Actualisé avec démenti d'EDF)

PARIS, 16 septembre (Reuters) - EDF a démenti dimanche une information selon laquelle il réclamait à l'Etat français plus de deux milliards d'euros d'indemnités pour compenser l'impact sur ses marges de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.

Selon le Journal du Dimanche, qui ne cite aucune source, l'électricien, qui avait investi pour prolonger de dix ans la durée de vie de la centrale avant l'annonce de sa fermeture, a présenté cette "facture" il y a quelque jours.

Il s'agit de compenser les investissements non amortis mais surtout le manque à gagner sur les marges du groupe, qui est chiffré par EDF à 200 millions d'euros annuellement sur cette période de dix ans.

Une porte-parole du groupe a déclaré à Reuters qu'"EDF n'a formulé aucune demande" au gouvernement.

François Hollande a annoncé vendredi que la fermeture de Fessenheim, en service depuis 1977, interviendrait d'ici à 2016, confirmant ainsi un engagement de sa campagne présidentielle (voir ).

Des travaux ont commencé à la centrale, qui est située sur une zone sismique, sous la supervision de l'Autorité de sûreté nucléaire en vue d'obtenir l'année prochaine le prolongement de dix ans de son activité, jusqu'en 2027. Parmi ces travaux, figure le renforcement du radier, le soubassement en béton du réacteur numéro un. (Yann Le Guernigou)