EDF : La valeur du jour à Paris - EDF : cessions majeures en perspective
Le groupe entend également tenir l'engagement de faire entrer plus d'argent dans les caisses du groupe qu'il n'en sortira à partir de 2018.
Or rappellent Les Echos, deux projets importants sont sur la table en 2016 : une décision finale d'investissement pour le projet de construction de deux EPR à Hinkley Point en Grande-Bretagne (21,7 milliards d'euros). Et la prise de contrôle d'Areva NP (51 % de 2,7 milliards d'euros, selon la dernière estimation).
Selon le quotidien, EDF pourrait dès lors sortir de la coentreprise CENG, dont il détient 49,9 % et qui exploite cinq réacteurs nucléaires outre-Atlantique. Dans les comptes, la quote-part d'EDF dans CENG valait environ 3,3 milliards de dollars, avant d'être dépréciée de 300 millions de dollars fin 2015.
Le groupe français réfléchirait également à la vente de la moitié du capital de RTE, le gestionnaire du réseau haute tension, dont l'autonomie de gestion réduit ses marges de manœuvre.
Enfin croit savoir Les Echos, EDF étudie aussi des cessions minoritaires d'activités dans son coeur de métier. Le groupe envisagerait la cession d'une part de son parc nucléaire britannique pour financer son projet d'Hinkley Point.
Le capital des 8 centrales (15 réacteurs) exploitées par EDF Energy est déjà ouvert : le britannique Centrica en détient 20 %, rappelle le journal. Mais EDF pourrait céder jusqu'à 29 % de ses actifs, ce qui lui permettrait d'en conserver le contrôle (à 51 %). La valeur comptable des activités nucléaires d'EDF Energy approche 9 milliards d'euros.
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