Toll Collect est détenu à 45% par le groupe automobile Daimler, 45% par Deutsche Telekom et 10% par Cofiroute, filiale du français Vinci.

Confirmant une information à paraître dans le journal Handelsblatt, le porte-parole a indiqué que Berlin avait l'intention de prendre le contrôle de Toll Collect en septembre avant le début du processus d'appel d'offres destiné au renouvellement de la concession avec la société, qui expire cette année.

"Il n'est pas prévu que le gouvernement conserve de manière permanente une participation dans la société", a-t-il précisé.

Cette éventuelle nationalisation s'explique par la bataille juridique qui ne trouve pas d'issue entre le gouvernement fédéral, Toll Collect et ses actionnaires, selon le journal financier.

Toll Collect est actuellement impliqué dans deux procédures d'arbitrage. Dans la première, le gouvernement lui réclame ainsi qu'à ses actionnaires des milliards d'euros de dommages et intérêts pour un retard dans l'exécution du contrat initial.

Dans la seconde, Toll Collect demande des réparations au gouvernement pour l'exploitation de son système.

Berlin est toujours en négociations avec les actionnaires afin de mettre un terme à ces différends et s'assurer que les éventuels engagements financiers qui y seraient liés n'entraveraient pas la vente.

Personne chez Daimler et chez Deutsche Telekom n'était disponible dans l'immédiat pour commenter ces informations.

(Michael Nienaber à Berlin et Tom Sims à Francfort; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Eric Faye)

Valeurs citées dans l'article : Vinci, Daimler, Deutsche Telekom