En 2011, les ventes trimestrielles de Dane-Elec Memory se sont stabilisées autour de 24 millions d'euros. Elles se sont ainsi élevées à 24,7 millions d'euros au quatrième trimestre 2011. « Ce niveau s'explique notamment par la décision stratégique de recentrage de la gamme de mémoires Flash sur les produits à plus forte valeur ajoutée, l'arrêt de la commercialisation de disques durs (hors my-Ditto) et la contraction de la force commerciale en Europe », a précisé le fabricant et distributeur de produits numériques à base de mémoire flash.

Le chiffre d'affaires annuel 2011 est ainsi ressorti ainsi à 95,4 millions d'euros contre 157,7 millions d'euros publié un an plus tôt. A noter que depuis le 1er janvier 2011, Dane-Elec Memory n'intègre plus dans son chiffre d'affaires le montant des taxes collectées sur la vente de produits de stockage (3,4 millions d'euros en 2010). Par ailleurs, le chiffre d'affaires généré par les disques durs était de 14,6 millions d'euros en 2010 (1,4 millions d'euros cette année). Enfin, les variations de taux de change ont eu un impact défavorable de 3,4 millions d'euros sur le chiffre d'affaires 2011.

Le repositionnement de la gamme de produits, notamment grâce au déploiement de la marque Duracell aux Etats-Unis puis en Europe, a permis d'améliorer le taux de marge brute. En 2011, la rentabilité commerciale estimée a atteint 10,3% du chiffre d'affaires contre 7,6% en 2010 à méthodes comparables.

En 2012, l'objectif de Dane-Elec Memory est de réaliser un exercice de forte croissance autour de 3 piliers. Il s'agit du déploiement international de la nouvelle gamme de produits Duracell, d'un marketing plus offensif sur l'ensemble de la gamme de mémoires Flash et de la montée en puissance de my-Ditto.

Cette relance commerciale s'accompagne d'une optimisation de la structure opérationnelle du groupe. « Depuis le début de l'année, l'ensemble de la logistique européenne du Groupe a été externalisée. Cette décision permet de réduire sensiblement les coûts opérationnels tout en assurant une bonne maîtrise de la montée en charge », a expliqué le groupe.