Le mois dernier, UBS est venue à la rescousse du Crédit suisse grâce à une fusion conçue et financée par les autorités suisses.

Selon les règles de l'Union européenne en matière de fusions, les entreprises ne peuvent conclure d'opérations qu'après avoir décroché l'autorisation de l'UE en matière d'ententes et d'abus de position dominante, sous peine de se voir infliger des amendes pouvant aller jusqu'à 10 % de leur chiffre d'affaires total.

L'autorité antitrust de l'UE a déclaré que les banques suisses avaient demandé une dérogation à cette obligation de statu quo.

"À la demande d'UBS et de Credit Suisse, la Commission a accordé une dérogation à l'obligation de statu quo sur la base de l'article 7, paragraphe 3, du règlement de l'UE sur les concentrations", a déclaré la Commission dans un courriel adressé à Reuters.

"La Commission a constaté que les conditions d'une dérogation étaient remplies et a donc approuvé le 4 avril 2023 la demande de dérogation sous réserve de conditions."

Les banques doivent encore demander officiellement à l'UE d'approuver leur accord. Une telle demande déclencherait un examen préliminaire de la transaction pendant 25 jours ouvrables.