Ciments Français trébuche de 2,94% à 45,75 euros en Bourse après la publication de résultats en forte baisse, grevés par des dépréciations d'actifs importantes. En 2012, le cimentier était en perte à hauteur de 150,9 millions d'euros alors qu'un an plus tôt, le groupe affichait un bénéfice net part du groupe de 119,1 millions. Ciments Français a enregistré 270,9 millions d'euros de dépréciations d'actifs sur l'exercice.

Le résultat brut d'exploitation courant (Ebitda) s'élève à 653,2 millions d'euros en retrait de 7,5 % en raison de la contraction des volumes de vente en Europe occidentale et en Afrique du Nord.

Le cimentier a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 3,73 milliards d'euros, en baisse de 2,5 % (-4% à périmètre et taux de change comparables).

Les volumes vendus sur l'ensemble de l'année sont en recul dans les trois métiers : -2,7 % dans l'activité ciment & clinker à 39,3 millions de tonnes, -10,4 % dans les granulats à 31,2 millions de tonnes et -5,2 % dans le béton prêt à l'emploi à 9,2 millions de mètres cubes.

D'un point de vue bilanciel, l'endettement financier net consolidé s'est amélioré de 175,2 millions d'euros à 846,2 millions d'euros (1,0214 milliard d'euros au 31 décembre 2011).

Malgré la faiblesse de ses résultats, la filiale du groupe italien de matériaux de construction Italcementi, va proposer un dividende de 3 euros par action identique à l'année dernière.

CM-CIC, qui continue de conseiller Accumuler sur le groupe après avoir constaté que les résultats étaient "en ligne" avec ses attentes, souligne qu'en l'absence d'une circulation du cash flow entre la société mère Italcementi SpA et la « fille » Ciments Français, ce dividende de 3 euros est le seul moyen pour rendre une dette de la maison-mère supportable.