La Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada a déclaré mercredi qu'elle allait céder la ligne ferroviaire de 70 miles de Kansas City Southern entre la Nouvelle-Orléans et Baton Rouge afin d'éliminer le seul chevauchement entre les deux opérateurs ferroviaires.

Cette ligne représente moins de 0,7 % des quelque 27 000 routes-milles exploitées par les deux sociétés, a précisé l'opérateur canadien.

"Notre engagement précoce à éliminer le chevauchement ferroviaire minimal et à présenter les arguments en faveur d'une combinaison CN-KCS devrait permettre au STB (Surface Transportation Board) d'approuver notre fiducie avec droit de vote", a déclaré Jean-Jacques Ruest, chef de la direction du Canadien National.

"Une fiducie est une étape essentielle pour que les actionnaires de KCS puissent recevoir la pleine valeur de leurs actions."

Le Canadien National et Kansas City ont déclaré avoir déposé ensemble une nouvelle motion d'approbation de leur fiducie de vote auprès du STB pour faire avancer l'opération de fusion.

Le chemin de fer américain a accepté plus tôt ce mois-ci l'offre de 33,6 milliards de dollars du Canadien National, mettant fin à un accord de 29 milliards de dollars avec son concurrent le Canadien Pacifique, et a réaffirmé la semaine dernière que l'offre du Canadien National était "supérieure".

L'accord permettra de créer la première ligne de chemin de fer reliant les États-Unis, le Mexique et le Canada, les deux entreprises étant prêtes à profiter de la récente reprise des échanges commerciaux. (Reportage de Sanjana Shivdas à Bengaluru ; édition de Vinay Dwivedi)