L'ITC n'a pas suivi la recommandation du département du Commerce américain d'infliger pour cinq ans des droits de douane de près de 300% sur ces appareils moyen-courriers.

Une source gouvernementale canadienne avait déclaré jeudi à Reuters que le constructeur s'attendait à subir un revers.

L'ITC, dont les quatre membres ont voté à l'unanimité, n'a pas justifié vendredi sa décision.

Dans un communiqué, Bombardier estime que cette décision constitue une "victoire pour l'innovation, la concurrence et le droit" ainsi que pour les compagnies aériennes et les consommateurs.

Boeing s'est dit lui déçu que la commission n'ait pas reconnu "les préjudices infligés à Boeing en raison des milliards de dollars de subventions gouvernementales illégales versés à Bombardier et dont le département du Commerce s'est fait l'écho".

Le groupe canadien a accepté en octobre de céder une participation majoritaire à Airbus dans ce programme d'avion moyen-courrier.

L'action du constructeur canadien gagnait 15% à la Bourse de Toronto vers 20h15 GMT, après cette annonce, tandis que le titre du groupe américain perdait 0,15% à New York.

(David Shepardson, Lesley Wroughton et Allison Lamper; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Eric Faye)

Valeurs citées dans l'article : Boeing Company (The), Bombardier, Inc.