La Floride, la Louisiane et le Missouri, gouvernés par des républicains, ont tous déclaré qu'ils prévoyaient de retirer des mandats d'investissement de la société, en invoquant des préoccupations, notamment le fait que les efforts ESG de BlackRock pourraient avoir un impact sur les rendements des investisseurs.

Cependant, Larry Fink, s'exprimant lors d'un événement Bloomberg News à Davos, en Suisse, mardi, a déclaré que le groupe de gestion d'actifs a encaissé 230 milliards de dollars au cours de l'année 2022 de la part de clients américains.

Bien qu'il ait gagné beaucoup plus d'argent qu'il n'en a perdu, Fink a déclaré qu'il prenait la question "très au sérieux" et qu'il essayait de "répondre aux idées fausses".

"C'est difficile, parce que ce n'est pas du business... ils le font de manière personnelle. Pour la première fois dans ma carrière professionnelle, les attaques sont désormais personnelles. Ils essaient de diaboliser les problèmes."

Certains de ceux qui critiquent la société ont souligné que ses efforts pour encourager les entreprises à passer à une économie à faible émission de carbone dans le cadre de la lutte contre le changement climatique constituaient une attaque contre l'industrie des combustibles fossiles.

M. Fink a cependant déclaré que BlackRock était l'un des plus gros investisseurs du monde dans ce secteur. Il a également souligné que l'évolution mondiale vers la réduction des émissions de carbone nuisibles au climat, en particulier en Europe, était un moteur essentiel des nouvelles activités.

"Si vous n'avez pas un objectif de décarbonisation, vous ne gagnerez pas un euro d'affaires".

Les mesures prises par le gouvernement américain pour financer un changement plus rapide dans la plus grande économie du monde, par le biais de la loi sur la réduction de l'inflation (IRA), ont également "changé la donne", a-t-il déclaré.

"Soyons clairs, le récit est laid ; le récit crée cette énorme polarisation."

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