Bic a annoncé hier soir après Bourse que l'indien Cello lui a proposé, le 4 janvier, lui a proposé de mettre fin dans des conditions à négocier à l'accord du 22 janvier 2009 par lequel il avait pris 40% du capital du groupe numéro 1 indien de la papeterie. Le groupe français entend bien, de son côté, faire appliquer cet accord.

Le fabricant de stylos, rasoirs et de briquets jetables rappelle que cet accord lui avait permis de prendre 40% de Cello contre 7,9 milliards de roupies indiennes (122 millions d'euros). 'L'acquisition a été partiellement finalisée le 5 mars 2009 à hauteur de 3,8 milliards de roupies indiennes' (ou 55 millions d'euros), précise le groupe. Cette participation dans Cello était consolidée dans les comptes de Bic depuis le 1er avril 2009.

En outre, l'accord comportait une clause optionnelle permettant de porter la participation de Bic à 55% en 2013.

Dans une note de ce matin, les analystes d'Aurel rapportent que la famille indienne Rathod, qui contrôle Cello (37% de parts de marché indien de la papeterie, qui lui-même représente 6% du marché mondial), n'a pas fait part des raisons de son dédit. 'Il faut toutefois relativiser l'impact potentiel sur les comptes de Bic'.

Les ventes 2007/2008 de Cello étaient de 64,5 millions d'euros. Si dans le pire des cas le contentieux amenait Bic à déconsolider ses parts de Cello, Aurel estime la dilution du bénéfice net par action de Bic serait limitée à 1,3% en 2010, et 1,4% en 2011.

Après vingt minutes de cotation environ, l'action Bic recule de 0,80% à 59,81 euros en Bourse de Paris.

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