La production d'uranium d'Areva sur le gisement nigérien d'Imouraren ne débutera qu'en 2013 ou 2014, soit un à deux ans plus tard que prévu initialement en raison des conséquences de la crise financière, a rapporté vendredi soir l'agence Reuters. "Nous ne serons pas en mesure de démarrer la production d'Imouraren en 2012. Les premières tonnes d'uranium sont prévues en 2013-2014", a déclaré vendredi Moussa Souley, un porte-parole d'Areva à Niamey, dans un courrier électronique en réponse à des questions de Reuters.

"Avec la crise financière, les marchés ont évolué et nous avons dû réévaluer le coût global du projet", a-t-il expliqué pour justifier le report du démarrage de l'exploitation.

"Le montant de l'investissement n'a pas changé. Le niveau de production prévu de la mine est de 5.000 tonnes d'uranium par an", a-t-il précisé à Reuters.

Estimé à 1,2 milliard d'euros, le gisement d'Imouraren devrait devenir le plus gros gisement d'uranium d'Afrique.

Reuters a rappelé qu'Areva exploitait actuellement deux gisements d'uranium au Niger, ceux de Somair et Cominak dans le nord du pays, qui devraient produire cette année 4.030 tonnes au total, contre 3.242 l'an dernier.