Qualcomm, qui fournit des puces à Apple et aux fabricants de smartphones fonctionnant sous Android de Google, avait jusqu'au 1er juin pour formuler des propositions afin de répondre aux éventuelles inquiétudes suscitées par cette fusion, la plus importante de l'histoire du secteur.

L'enquête préliminaire de l'exécutif européen se terminera le 9 juin. Bruxelles peut alors approuver ou non ce rachat en exigeant, ou pas, des concessions ou décider d'ouvrir une enquête approfondie pouvant durer jusqu'à quatre mois.

Début avril, Qualcomm a obtenu le feu vert des autorités américaines pour le rachat de NXP.

Les concurrents de Qualcomm ont demandé à la Commission européenne de s'assurer qu'ils seraient toujours en mesure d'utiliser la technologie NXP, connue sous le nom de Mifare, une fois que la fusion sera opérationnelle, ont rapporté des sources proches du dossier.

La technologie de NXP est utilisée notamment dans les cartes d'accès aux bâtiments et dans les cartes de transports publics, ainsi que dans les téléphones mobiles qui font de plus en plus office de terminaux de paiement. Ses concurrents veulent également que Qualcomm leur propose un prix de licence jugé équitable, ont ajouté les sources.

(Foo Yun Chee; Claude Chendjou pour le service français, édité par Benoit Van Overstraeten)