Alexion Pharmaceuticals, Inc. (Nasdaq : ALXN) a annoncé aujourd'hui que des chercheurs ont présenté des données issues d'essais cliniques démontrant les avantages cliniques d'un traitement chronique sous Soliris® (éculizumab) chez des patients atteints du syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa) ainsi que de nouvelles données de registre sur les patients,, qui fournissent plus d'informations sur les soins optimaux destinés aux patients atteints d'hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN) à l'occasion de la 55ème réunion et exposition annuelle de l'American Society of Hematology (ASH) à la Nouvelle Orléans. Les données incluaient :

  • une nouvelle étude complète des principaux biomarqueurs du SHUa indiquant que, avant le début du traitement sous Soliris, les patients atteints du SHUa présentaient une activation et inflammation continues graves du complément terminal avec une hausse du risque de thrombose. L'étude indique en outre que l'inhibition de l'activation du complément terminal avec Soliris devrait être soutenue du fait que la perte d'inhibition du complément terminal pourrait entraîner des conséquences cliniques potentiellement catastrophiques.1
  • les résultats issus du premier essai clinique prospectif chez des patients pédiatriques atteints du SHUa confirment les résultats antérieurs issus d'une étude pédiatrique rétrospective et soutiennent l'utilisation du Soliris en tant que traitement de première intention pour les enfants atteints du SHUa.2
  • données relatives à la sécurité et l'efficacité issues du plus grand essai prospectif sur le SHUa, qui étend les résultats issus d'études antérieures à une population adulte plus vaste et soutiennent les directives récentes recommandant un traitement immédiat sous Soliris une fois qu'un diagnostic a été prononcé.3
  • un registre prospectif de la HPN en Corée montrant que des patients non transfusés atteints de HPN, similaires aux patients ayant un historique de transfusions, présentent une hémolyse et des symptômes cliniques qui entraînent des conséquences potentiellement mortelles, notamment une thrombose et une maladie rénale chronique (MRC).4
  • une étude clinique observationnelle (OPTIMA) au Japon, qui établit l'importance d'une cytométrie de flux à haute sensibilité afin de permettre la détection fiable de cellules de HPN chez différents groupes de patients.5
  • découvertes issues d'une cohorte espagnole du registre international de la HPN qui présentent l'importance d'une surveillance régulière de la taille des clones chez les patients atteints de la HPN pour détecter une expansion éventuelle des clones de HPN préexistants.6

Le Soliris, un inhibiteur du complément terminal unique en son genre, cible spécifiquement l'activation incontrôlée du complément. C'est le tout premier et le seul traitement approuvé pour des patients atteints de la HPN, un trouble sanguin invalidant extrêmement rare et potentiellement mortel qui se caractérise par une hémolyse induite par des compléments (destruction des globules rouges). Le Soliris est approuvé dans près de 50 pays pour le traitement de la HPN, notamment les États-Unis, l'Union européenne et le Japon. Le Soliris est également approuvé aux États-Unis, dans l'Union européenne, au Japon et dans d'autres pays en tant que tout premier et unique traitement destiné à des patients pédiatriques et adultes atteints du SHUa, une maladie génétique chronique extrêmement rare associée à une défaillance des organes vitaux et à un décès prématuré.

« Les données cliniques étendues présentées lors de l'ASH démontrent une inhibition substantielle et soutenue de la MAT induite par des compléments avec le traitement sous Soliris et soutiennent l'utilisation chronique du Soliris chez des patients pédiatriques et adultes atteints du SHUa. Des nouvelles données sur les biomarqueurs renforcent également la nécessité d'une inhibition chronique du complément terminal chez les patients atteints du SHUa et suggèrent qu'une perte d'inhibition du complément terminal pourrait entraîner une augmentation marquée du risque de thrombose avec le potentiel de dommages soudains et catastrophiques sur les organes vitaux », a déclaré Leonard Bell, M.D., Directeur général d'Alexion. « En outre, de nouvelles découvertes issues du plus vaste registre de la HPN mettent en avant l'importance de comprendre les facteurs de risques et la surveillance continue des patients atteints de la HPN pour obtenir les meilleurs résultats possibles. Nous sommes heureux que de nouvelles données continuent d'améliorer la compréhension de la HPN et du SHUa, nous permettant ainsi d'optimiser les soins administrés aux patients atteints de ces affections potentiellement mortelles et extrêmement rares ».

Biomarqueurs chez les patients atteints du SHUa traités sous Soliris (extrait 2184)1

Lors d'une session de présentation d'affiches aujourd'hui, les chercheurs ont présenté des données sur les biomarqueurs issues d'un essai prospectif en ouvert mené sur des patients adultes atteints du SHUa et traités sous Soliris. Les données indiquent qu'au début de l'étude, avant le commencement du traitement sous Soliris, les patients atteints du SHUa présentent des niveaux considérablement élevés de toutes les mesures biologiques de la MAT induite pas des compléments par rapport aux volontaires sains normaux. Avant le traitement sous Soliris, tous les patients atteints du SHUa -- y compris ceux qui ont bénéficié d'un échange de plasma (EP) / d'une infusion de plasma (IP) ou ceux présentant des niveaux plaquettaires, d'haptoglobine (Hp) ou de lacticodéshydrogénase (LDH) normaux -- ont présenté une élévation importante de l'activation du complément terminal, qui était 45 à 305 fois plus importante que les niveaux des volontaires sains normaux. Par ailleurs, les patients atteints du SHUa présentaient une élévation considérable des mesures de l'inflammation vasculaire, de l'activation et de dommages endothéliaux, du risque de thrombose, de dommages aux organes vitaux et d'activation proximale de la voie alterne du complément (VAC).

Un traitement soutenu sous Soliris réduisait considérablement et normalisait les mesures très élevées d'activation du complément terminal et entraînait :

  • une réduction considérable et soutenue des mesures de l'inflammation vasculaire atteignant jusqu'à 94 %
  • une inhibition importante des mesures de l'activation endothéliale atteignant jusqu'à 60 %
  • une réduction importante et soutenue des mesures des dommages endothéliaux atteignant jusqu'à 77 %, soit des niveaux proches de la normale, démontrant une relation étroite entre l'activation du complément terminal et les dommages endothéliaux
  • une réduction importante et marquée atteignant jusqu'à 99 % des mesures du risque de thrombose

L'inhibition soutenue de l'activation du complément terminal avec le Soliris réduisait et normalisait nettement les mesures des dommages sur les organes vitaux ainsi que les mesures de l'activation proximale de la VAC. Les auteurs de l'étude ont conclu qu'une perte d'inhibition du complément terminal dans le cadre du SHUa serait susceptible d'entraîner une augmentation de l'activation endothéliale subclinique sous-jacente, une accélération importante des dommages endothéliaux, une hausse marquée du risque de thrombose et un risque continu précoce d'ischémie vasculaire catastrophique et de dommages aux organes vitaux. En outre, lors des essais cliniques menés sur des patients atteints du SHUa, des complications graves de la MAT ont été observées chez les patients après avoir manqué une dose de Soliris.7

« Les données sur les biomarqueurs dans cette étude suggèrent que le blocage chronique du complément terminal avec le Soliris est nécessaire pour protéger les patients contre les conséquences potentiellement catastrophiques du SHUa, y compris les défaillances des organes vitaux et un décès prématuré », a déclaré Camille L. Bedrosian, M.D., Directeur médical chez Alexion Pharmaceuticals. « Ces données révèlent la nature chronique du SHUa et la nécessité d'un traitement continu afin d'obtenir des résultats optimaux pour les patients atteints de cette maladie génétique à vie ».

Le Soliris chez les patients pédiatriques et adultes atteints du SHUa

  • Lors d'une présentation d'affiche (extrait 2191)2, les chercheurs ont présenté les résultats positifs issus du premier essai prospectif du Soliris sur des patients pédiatriques atteints du SHUa. Cet essai prospectif multinational en ouvert à un seul bras impliquait une population hétérogène de patients qui avaient >1 mois et <18 ans. Il incluait 22 patients pédiatriques atteints du SHUa, dont 16 (73 %) étaient nouvellement diagnostiqués. Un échange ou une infusion de plasma (EP/IP) préalable n'était pas requis pour leur inclusion dans l'étude. La plupart des patients impliqués dans l'étude (12/22, 55 %) ont reçu du Soliris en tant que premier traitement spécifique contre le SHUa et n'avaient pas reçu d'EP/IP avant le traitement sous Soliris.

    Dans l'étude, 19 patients (86 %) ont suivi les 26 semaines initiales de traitement sous Soliris et 14 sur 22 patients (64 %) ont atteint le critère d'évaluation primaire de l'étude d'une réponse de la MAT complète à 26 semaines, ce qui nécessitait une amélioration considérable de la fonction rénale (réduction ?25 % de la créatinine). 21 des 22 patients (95 %) ont présenté une normalisation de la numération plaquettaire ; le délai médian de normalisation de la numération plaquettaire était de sept jours et l'amélioration moyenne de la numération plaquettaire par rapport au début de l'étude était de 164 x109/l (p<0,0001). En termes de paramètres rénaux, l'augmentation moyenne du taux estimé de filtration glomérulaire (TeFG) par rapport au début de l'étude était de 64 ml/min/1,73 m2 (P<0,001) et 19 patients (86 %) ont présenté une amélioration du TeFG d'au moins 15 ml/min/1,73 m par rapport au début de l'étude2 à 26 semaines. Après 26 semaines, 16 patients (73 %) avaient présenté une réduction d'au moins 25 % de la créatinine sérique par rapport au début de l'étude. Qui plus est, 9 patients sur 11 (82 %) qui étaient sous dialyse au début de l'étude ont interrompu la dialyse pour la durée de l'étude et les 12 patients qui n'étaient pas sous dialyse au début de l'étude ont continué sans dialyse tout au long des 26 semaines. Les résultats issus de cette étude ont également été présentés lors de la réunion 2013 de l'American Society of Nephrology (ASN).8

    « Cet essai était la première étude prospective sur des patients pédiatriques atteints du SHUa et il a démontré qu'un traitement chronique sous Soliris entraînait une amélioration rapide et soutenue des numérations plaquettaires et une amélioration considérable de la fonction rénale, notamment une interruption de la dialyse », a indiqué Larry Greenbaum, M.D., Ph.D., Directeur en néphrologie pédiatrique à l'Emory University and Children's Healthcare d'Atlanta.9 « La sécurité et l'efficacité démontrées dans cet essai prospectif confirment les résultats observés lors de l'étude pédiatrique rétrospective précédente ainsi que les résultats publiés des essais de phase 2 sur des adultes et soutiennent la recommandation de Soliris en tant que traitement de première intention chez les enfants atteints du SHUa ».

    Le Soliris était généralement bien toléré dans l'étude. La plupart des événements indésirables courants étaient la fièvre (50 %) et la toux (36 %). Un patient a présenté une réponse aux anticorps humains anti-humain et a poursuivi un traitement chronique sous Soliris sans effet indésirable apparent.2
  • Lors d'une présentation d'affiche distincte (extrait 2179)3, les chercheurs ont présenté les données positives issues du plus grand essai prospectif du Soliris sur des patients adultes atteints du SHUa. Cet essai multinational en ouvert à un seul bras impliquait 41 patients adultes atteints du SHUa représentant une vaste population de patients. Un EP/IP préalable n'était pas requis pour une inclusion dans l'étude et les patients disposaient d'un délai court entre le début des symptômes du SHUa et le premier dosage de traitement sous Soliris (délai médian de 2 semaines). Trente patients sur 41 (73 %) participant à l'étude avaient été nouvellement diagnostiqués, six patients (15 %) n'avaient pas eu de EP/IP au cours de la manifestation clinique actuelle, 24 patients (59 %) étaient sous dialyse au début de l'étude, neuf patients (22 %) avaient subi une greffe de rein antérieure et 21 patients (51 %) ne présentaient aucune mutation génétique identifiée.

    L'étude a atteint son critère d'évaluation primaire, avec 30 patients sur 41 (73 %) présentant une réponse de la MAT complète à 26 semaines, mesurée par la normalisation de la numération plaquettaire, la normalisation de la LDH et la préservation de la fonction rénale (augmentation <25 % de la créatinine sérique par rapport au début de l'étude). Le Soliris améliorait nettement la fonction rénale avec une hausse moyenne du TeFG de 29 ml/min/1,73 m par rapport au début de l'étude2 (P<0,0001). Qui plus est, sur les 24 patients qui étaient sous dialyse au début de l'étude, 20 patients (83 %) avaient interrompu la dialyse au bout de 26 semaines. Les résultats issus de cette étude ont également été présentés lors de la réunion 2013 de l'ASN.8

    « Cet essai est la plus vaste étude sur le SHUa et il étend les résultats issus d'essais prospectifs antérieurs, dans lesquels le traitement continu sous Soliris a entraîné une inhibition soutenue de la MAT induite pas des compléments, des améliorations rapides et soutenues des paramètres hématologiques et une amélioration continue et soutenue de la fonction rénale chez les patients adultes atteints du SHUa », a confié Fadi Fakhouri, M.D., Ph.D., Centre Hospitalier Universitaire de Nantes en France.10 « Du fait des morbidités élevées et de la mortalité prématurée dans le SHUa malgré un EP/IP, les résultats issus de cette étude soutiennent également les directives récentes recommandant un traitement immédiat sous Soliris chez des adultes atteints du SHUa une fois qu'un diagnostic sans équivoque a été fait ».

    Le Soliris était généralement bien toléré dans l'étude. Les événements indésirables les plus courants étaient : maux de tête (37 %), diarrhée (32 %) et ?"dème périphérique (22 %). Il y a eu deux cas d'infections à méningocoques ; les deux patients se sont rétablis, un patient poursuivant le traitement sous Soliris et l'autre arrêtant le traitement avec une détérioration subséquente de la fonction rénale qui a nécessité une assistance sous dialyse. Il n'y a eu aucun décès lors de l'étude.3
  • Séparément, les chercheurs ont présenté les données sur les améliorations hématologiques et rénales chez les patients atteints du SHUa, d'une maladie de longue durée et d'une maladie rénale chronique précédemment gérées avec un EP/IP qui étaient traitées sous Soliris (extrait 2186).11 Lors de l'étude, les patients ont présenté des améliorations immédiates des valeurs hématologiques avec le traitement sous Soliris, suivies d'améliorations de la fonction rénale en fonction du temps. L'analyse a indiqué que la majorité des patients présentaient des améliorations de la numération plaquettaire et de la LDH à 1 mois, avec respectivement 90 et 95 % des patients atteignant le seuil de normalisation à 3 mois. Les améliorations de la fonction rénale se sont manifestées plus tard que celles des résultats hématologiques et elles ont progressivement augmenté tout au long de la durée de l'étude. À la fin de la durée de 2 ans de l'étude, la majorité des patients avaient atteint les seuils pour l'amélioration de la créatinine (?25 %) et de MRC (?1 étape). Les auteurs ont conclu que ces données démontraient que l'amélioration de la fonction rénale pouvait être obtenue dans le temps chez les patients atteints du SHUa de longue date et de MRC préexistante et qu'elles soulignaient l'importance d'un traitement sous Soliris continu et systématique. Tout au long de la durée de l'étude, le Soliris a été bien toléré ; un patient est décédé de complications qui ont été considérées n'avoir aucun rapport avec le Soliris.
  • Lors d'une autre présentation d'affiche (extrait 3426)12, les chercheurs ont présenté des données sur les délais d'améliorations hématologiques et rénales chez les patients atteints du SHUa avec une microangiopathie thrombotique (MAT) en progression traitée sous Soliris pendant deux ans. Lors de l'étude, des améliorations moyennes statistiquement importantes par rapport au début de l'étude ont été obtenues dès 1 semaine pour la numération plaquettaire et au bout de 2 semaines pour le TeFG. Des améliorations significatives par rapport au début de l'étude ont été observées au bout de 8 semaines pour l'hémoglobine et l'haptoglobine. Toutes les améliorations se sont poursuivies jusqu'à la fin de la durée de l'étude. L'atteinte des critères pour les paramètres de normalisation hématologique (numération plaquettaire et normalisation hématologique) et rénale (hausse du TeFG ?15 ml/min/1,73 m2 et réduction de ?25 % de la créatinine sériques) ont démarré respectivement aux semaines 4 et 6. Le Soliris a été bien toléré au cours de la durée de l'étude. Les auteurs ont conclu que ces données mettaient en évidence l'importance d'un traitement précoce sur les patients atteints du SHUa présentant une MAT en progression.

Données chez les patients atteints de HPN

La réunion de l'ASH incluait également les présentations des données suivantes sur les patients atteints de HPN :

  • Lors d'une présentation d'affiche (extrait 3720)4, les chercheurs ont présenté les données issues d'un registre prospectif coréen de HPN. Les analyses menées sur les 106 patients coréens atteints de HPN ont démontré que, de même que pour les patients transfusés, les patients non transfusés souffraient également d'une hémolyse élevée, de symptômes cliniques invalidants de la HPN, de MRC et de complications potentiellement mortelles, comme le thromboembolisme (TE).

    « Ces données indiquent que les patients avec ou sans historique de transfusions au cours des 12 mois avant leur participation à l'étude présentaient des risques similaires de résultats cliniques graves, notamment thrombose et maladie rénale chronique, les deux causes majeures de mortalité dans la HPN », a déclaré Jong Wook Lee, M.D., Ph.D., Professeur en Médecine à l'hôpital St. Mary de l'Université catholique de Séoul en Corée du Sud et auteur principal de l'affiche.13 « Afin d'assurer les meilleurs résultats possibles pour les patients atteints de HPN, la gestion du traitement devrait s'appuyer sur la présentation des facteurs de risques, quel que soit l'historique de transfusions ».
  • Dans une autre affiche (extrait 1241)5, des données provisoires ont été présentées à partir d'une étude observationnelle multicentrique (OPTIMA). Cette étude a été menée pour déterminer la prévalence des cellules de HPN chez des patients japonais atteints de syndromes divers d'insuffisance de la moelle osseuse et d'autres qui étaient susceptibles de souffrir de HPN. En mettant en ?"uvre un protocole de cytométrie en flux uniforme dans six laboratoires à travers le pays, les investigateurs ont établi une cytométrie de flux à haute sensibilité dans chaque laboratoire pour permettre une détection fiable des cellules de HPN. Sur les 1 451 échantillons examinés, 38 % étaient positifs pour les cellules de HPN avec 12 % ?1 % cellules de HPN et des niveaux de LDH dépassant les limités supérieures de la normale de >1,5 x chez 68 % des patients avec ?1 % de cellules de HPN.
  • Lors d'une présentation d'affiche distincte (extrait 3715)6, les données issues de la cohorte espagnole du registre international de HPN suggèrent que l'évaluation périodique de la taille de clone est recommandée dans la HPN. Cent dix-sept (117) patients espagnols ont été classés en trois groupes selon le type de HPN signalé par leur médecin traitant : (1) HPN hémolytique, (2) HPN avec un autre trouble de la moelle osseuse et (3) HPN subclinique. Les tailles de clone moyennes pour les groupes 1 et 2 augmentaient entre le diagnostic et la participation à l'étude. En outre, les activités de la LDH médiane, considérée être un indicateur éventuel de risque de thrombose, étaient les plus élevées dans le groupe 1 lors du diagnostic. Une prévalence importante de TE a également été démontrée chez cette cohorte de patients (près d'1 patient sur 4 présentait une TE).

À propos du syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa)

Le SHUa est une maladie chronique extrêmement rare potentiellement mortelle, où une déficience génétique dans un ou plusieurs gènes régulateurs du complément entraînent une activation chronique incontrôlée du complément, se traduisant par une microangiopathie thrombotique (MAT) induite par des compléments, la formation de caillots sanguins dans de petits vaisseaux sanguins à travers le corps.14,15 Une activation permanente et non contrôlée du complément dans le SHUa entraîne un risque de MAT à vie, ce qui débouche sur des dommages catastrophiques soudains potentiellement mortels sur les reins, le cerveau, le c?"ur et d'autres organes vitaux et un décès prématuré.14,16 La MAT induite par des compléments entraîne également une réduction de la numération plaquettaire (thrombocytopénie) et la destruction des globules rouges (hémolyse).

Le SHUa affecte les enfants comme les adultes. Soixante-cinq pour cent de tous les patients atteints de SHUa meurent, ont besoin d'une dialyse rénale ou présentent des dommages rénaux permanents au cours de l'année qui suit un diagnostic, malgré des soins de soutien avec un échange de plasma ou une infusion de plasma (EP/IP).17,18 La majorité des patients atteints du SHUa qui reçoivent une greffe de rein présentent par la suite une MAT systémique, ce qui entraîne un taux d'échec de greffe de 90 % chez ces patients atteints de MAT.19 Tandis que des mutations ont été identifiées dans au moins dix gènes régulateurs différents du complément, les mutations ne sont pas identifiées chez 30 à 50 % des patients pour lesquels le diagnostic du SHUa a été confirmé.20

À propos de la HPN

La HPN est un trouble sanguin extrêmement rare où une activation chronique et non contrôlée du complément, une composante du système immunitaire normal, entraîne une hémolyse (destruction des globules rouges du patient). La HPN touche des personnes de tous âges, le début de la trentaine étant l'âge moyen en début de maladie.21 Environ 10 % de l'ensemble des patients commencent à développer des symptômes à 21 ans ou moins.22 La HPN se développe sans prévenir et peut survenir chez les hommes et les femmes quels que soient leur groupe ethnique, leur classe sociale et leur âge. La HPN passe souvent inaperçue, avec des retards de diagnostic de un an à plus de 10 ans.23 Avant que le Soliris ne soit disponible, il a été estimé qu'environ un tiers des patients atteints de HPN ne survivaient pas plus de cinq ans après le diagnostic.21 La HPN a été identifiée plus fréquemment chez des patients souffrant de troubles de la moelle osseuse, notamment l'anémie aplasique (AA) et les syndromes myélodysplasiques (SMD).24,25,26 Chez les patients atteints de thrombose d'origine inconnue, la HPN peut être une cause sous-jacente.21

À propos du Soliris

Le Soliris est un inhibiteur du complément terminal unique en son genre développé par Alexion, depuis sa conception en laboratoire jusqu'à son approbation par les autorités de réglementation et sa commercialisation. Le Soliris est approuvé aux États-Unis (2007), dans l'Union européenne (2007), au Japon (2010) et dans d'autres pays en tant que premier et unique traitement destiné aux patients atteints d'hémoglobinurie paroxysmique nocturne (PNH), un trouble sanguin invalidant extrêmement rare et potentiellement mortel, qui se caractérise par une hémolyse induite par des compléments (destruction des globules rouges). Le Soliris est indiqué pour réduire l'hémolyse. Le Soliris est également approuvé aux États-Unis (2011), dans l'Union européenne (2011), au Japon (2013) et dans d'autres pays en tant que premier et unique traitement destiné aux patients atteints du syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa), une trouble génétique invalidant extrêmement rare et potentiellement mortel qui se caractérise par une microangiopathie thrombotique induite par des compléments ou MAT (caillots sanguins dans les petits vaisseaux). Le Soliris est indiqué pour inhiber la MAT induite par des compléments. L'efficacité du Soliris contre le SHUa s'appuie sur ses effets sur la MAT et la fonction rénale. Des essais cliniques prospectifs menés sur des patients supplémentaires, dont les résultats préliminaires sont présentés ici lors de la réunion de l'ASH, viennent confirmer l'avantage du Soliris pour les patients atteints du SHUa. Le Soliris n'est pas indiqué pour le traitement de patients atteints du syndrome hémolytique et urémique syndrome lié au E. coli à toxine Shiga (SHU-ECTS). Pour leur innovation révolutionnaire dans l'inhibition du complément, Alexion et Soliris ont reçu les plus grandes récompenses de l'industrie pharmaceutique : le Prix Galien 2008 aux États-Unis pour le meilleur produit biotechnologique avec des implications étendues pour des recherches biomédicales futures et le Prix Galien 2009 en France dans la catégorie des médicaments contre les maladies rares.

Des informations complémentaires, notamment les informations posologiques complètes aux États-Unis sur Soliris, sont disponibles à l'adresse www.soliris.net. Les informations posologiques complètes pour le Soliris en Europe sont disponibles à l'adresse : http://www.ema.europa.eu/ema/index.jsp?curl=pages/medicines/human/medicines/000791/human_med_001055.jsp&mid=WC0b01ac058001d124.

Informations importantes concernant la sécurité

L'étiquette de produit aux États-Unis pour le Soliris inclut un avertissement sur l'emballage : « Des infections à méningocoques potentiellement mortelles et fatales se sont produites chez des patients traités sous Soliris. Une infection à méningocoques peut rapidement poser un risque de décès voire être fatale si elle n'est pas détectée et traitée tôt. Se conformer aux recommandations les plus récentes de l'Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP) pour les vaccins méningococciques chez les patients présentant des déficiences du complément. Immuniser les patients avec un vaccin méningococcique au moins deux ans avant d'administrer la première dose de Soliris, sauf si les risques de report du traitement sous Soliris sont plus importants que ceux de développer une infection à méningocoques. (Consulter les infections à méningocoques graves (5.1) pour des conseils supplémentaires concernant la gestion d'une infection à méningocoques.) Surveiller que les patients ne présentent pas des signes précoces d'infection à méningocoques et procéder à une évaluation immédiate si l'on soupçonne une infection. Le Soliris n'est disponible qu'à travers un programme restreint en vertu d'une stratégie d'évaluation et de mitigation des risques (REMS). Dans le cadre du programme REMS spécifique au Soliris, les prescripteurs doivent s'inscrire au programme. Des informations sur l'inscription au programme REMS spécifique au Soliris et d'autres renseignements complémentaires sont disponibles par téléphone au 1-888-soliris (1-888-765-4747) ».

Chez les patients atteints de HPN, les événements indésirables les plus fréquemment signalés avec un traitement sous Soliris lors d'études cliniques étaient : maux de tête, nasopharyngite (nez qui coule), douleurs dorsales et nausées. Un traitement sous Soliris de patients atteints de HPN ne doit pas modifier la gestion des anticoagulants car l'effet du sevrage du traitement aux anticoagulants en cours de traitement sous Soliris n'a pas été établi. Chez les patients atteints du SHUa, les événements indésirables les plus fréquemment signalés dans le cadre d'un traitement sous Soliris lors d'études cliniques étaient : hypertension, infection des voies respiratoires supérieures, diarrhée, maux de tête, anémie, vomissements, nausées, infection urinaire et leucopénie. Veuillez consulter l'intégralité des informations posologiques pour le Soliris, y compris l'AVERTISSEMENT figurant sur l'emballage concernant le risque d'infection à méningocoques grave.

À propos d'Alexion

Alexion Pharmaceuticals, Inc. est une société biopharmaceutique qui se consacre au service des patients atteints de troubles graves et extrêmement rares à travers l'innovation, le développement et la commercialisation de produits thérapeutiques révolutionnaires. Alexion est le leader mondial dans l'inhibition du complément et elle a développé et commercialise le Soliris® (éculizumab) en tant que traitement destiné aux patients atteints de HPN et du SHUa, deux troubles invalidants extrêmement rares et potentiellement mortels provenant de l'activation chronique incontrôlée du complément. Le Soliris est actuellement approuvé dans près de 50 pays pour le traitement de la HPN et aux États-Unis, dans l'Union européenne, au Japon et dans d'autres pays pour le traitement du SHUa. Alexion évalue actuellement d'autres indications potentielles du Soliris dans d'autres troubles graves et extrêmement rares en plus de la HPN et du SHUa et elle développe d'autres produits candidats hautement biotechnologiques et innovants à travers plusieurs secteurs thérapeutiques. Le présent communiqué de presse et des informations complémentaires sur Alexion Pharmaceuticals, Inc. se trouvent à l'adresse : www.alexionpharma.com.

[ALXN-G]

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse contient des énoncés prospectifs, notamment des déclarations concernant le développement clinique anticipé, les jalons réglementaires et commerciaux et les avantages potentiels du Soliris® (éculizumab) pour la médecine et la santé dans le cadre du traitement potentiel de patients atteints de HPN et du SHUa. Les énoncés prospectifs sont sous réserve de facteurs qui pourraient entraîner une différence entre les résultats et les prévisions d'Alexion et ceux qui sont attendus, notamment par exemple les décisions des autorités de réglementation concernant l'approbation de la commercialisation ou les limites importantes sur la commercialisation du Soliris pour ses indications actuelles ou ses indications nouvelles potentielles et une série d'autres risques exposés de temps en temps dans les dépôts d'Alexion auprès de la Securities and Exchange Commission, y compris notamment les risques présentés dans le rapport trimestriel d'Alexion sur le formulaire 10-Q pour la période close au 30 septembre 2013 et dans d'autres dépôts d'Alexion soumis à la Securities and Exchange Commission. Alexion n'envisage pas de mettre à jour l'un quelconque de ces énoncés prospectifs pour refléter des événements ou circonstances après la date de la présente, sauf selon les exigences de la loi.

Références
___________________

1 Cofiell R, Kukreja A, Bedard K, et al. Biomarqueurs de l'activation du complément et endothéliale, inflammation, thrombose et lésion rénale chez les patients (pts) atteints de SHUa traités sous éculizumab (ECU). Présentée lors de la 55ème réunion annuelle de l'American Society of Hematology (ASH) à la Nouvelle Orléans dans l'État de Louisiane le 8 décembre 2013 : extrait 2184.

2 Greenbaum L, Fila M, Ardissino G, et al. L'éculizumab (ECU) inhibe la microangiopathie thrombotique (MAT) et améliore la fonction rénale chez les patients pédiatriques (Pts) atteints du syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa). Présentée lors de la 55ème réunion annuelle de l'American Society of Hematology (ASH) à la Nouvelle Orléans dans l'État de Louisiane le 8 décembre 2013 : extrait 2191.

3 Fadi F, Hourmant M, Cataland SR, et al. L'éculizumab (ECU) inhibe la microangiopathie thrombotique (MAT) et améliore la fonction rénale chez les patients adultes (Pts) atteints du syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa). Présentée lors de la 55ème réunion annuelle de l'American Society of Hematology (ASH) à la Nouvelle Orléans dans l'État de Louisiane le 8 décembre 2013 : extrait 2179.

4 Lee JW, Jang HK, Kim JS, et al. Signes et symptômes cliniques chez les patients non transfusés atteints d'hémoglobinurie paroxystique nocturne issus d'un registre de HPN prospectif coréen. Présentée lors de la 55ème réunion annuelle de l'American Society of Hematology (ASH) à la Nouvelle Orléans dans l'État de Louisiane le 9 décembre 2013 : extrait 3720.

5 Obara N, Chiba S, Hosokawa K, et al. Évaluation en début d'étude des cellules sanguines déficientes en protéine à ancre GPI chez les patients atteints d'une insuffisance de la moelle osseuse (l'étude OPTIMA). Présentée lors de la 55ème réunion annuelle de l'American Society of Hematology (ASH) à la Nouvelle Orléans dans l'État de Louisiane le 7 décembre 2013 : extrait 1241.

6 Villegas A, Gaya A, Ojeda E, et al. L'évaluation périodique de la taille de clone est obligatoire dans la HPN : étude de la cohorte espagnole du registre international de HPN. Présentée lors de la 55ème réunion annuelle de l'American Society of Hematology (ASH) à la Nouvelle Orléans dans l'État de Louisiane le 9 décembre 2013 : extrait 3715.

7 Informations posologiques sur le Soliris® (éculizumab). Cheshire dans l'État du Connecticut : Alexion Pharmaceuticals, Inc. ; 2012.

8 Le Soliris® (éculizumab) inhibe la MAT et améliore la fonction rénale chez les patients pédiatriques et adultes atteints du syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa). Alexion Pharmaceuticals, Inc. : 9 novembre 2013. http://news.alexionpharma.com/press-release/product-news/soliris%C2%A0eculizumab-inhibits-tma-and-improves-renal-function-pediatric-and.

9 Le Dr. Larry Greenbaum reçoit une aide à la recherche de la part d'Alexion Pharmaceuticals, Inc. et il est un conseillé de la société.

10 Le Dr. Fadi Fakhouri reçoit une aide à la recherche de la part d'Alexion Pharmaceuticals, Inc. et il est un conseillé de la société.

11 Licht C, Muus P, Legendre C, et al. Délai des améliorations hématologiques et rénales chez les patients atteints du syndrome hémolytique et urémique atypique avec une maladie de longue durée et une maladie rénale chronique (MRC) traités sous éculizumab. Présentée lors de la 55ème réunion annuelle de l'American Society of Hematology (ASH) à la Nouvelle Orléans dans l'État de Louisiane le 8 décembre 2013 : extrait 2186.

12 Muus P, Bedrosian CL, Furman RR, et al. Délai des améliorations hématologiques et rénales chez les patients atteints du SHUa avec une microangiopathie thrombotique traitée sous éculizumab sur deux ans. Présentée lors de la 55ème réunion annuelle de l'American Society of Hematology (ASH) à la Nouvelle Orléans dans l'État de Louisiane le 9 décembre 2013 : extrait 3426.

13 Le Dr. Jong Wook Lee reçoit une aide à la recherche de la part d'Alexion Pharmaceuticals, Inc. et il est un conseillé de la société.

14 Benz K, Amann K. Microangiopathie thrombotique : nouvelles perspectives. Curr Opin Nephrol Hypertens. 2010 ; 19(3): 2 42-7.

15 Ariceta G, Besbas N, Johnson S, et al. Directive pour l'investigation et le traitement initial du syndrome hémolytique et urémique sans diarrhée. Pediatr Nephrol. 2009 ; 24 : 687-96.

16 Tsai HM. La biologie moléculaire de la microangiopathie thrombotique. Kidney Int. 2006 ; 70(1) : 16-23.

17 Caprioli J, Noris M, Brioschi S, et al. L'impact de la protéine cofacteur membranaire, du facteur H du complément et des mutations du facteur I sur la présentation clinique, la réponse au traitement et les résultats. Blood. 2006 ; 108 : 1267-9.

18 Loirat C, Garnier A, Sellier-Leclerc AL, Kwon T. La plasmathérapie dans le syndrome hémolytique et urémique atypique. Semin Thromb Hemost. 2010 ; 36 : 673-81.

19 Bresin E, Daina E, Noris M, et al. Résultats d'une greffe rénale chez les patients atteints du syndrome hémolytique et urémique non associé à la toxine de Shiga : importance du pronostic du contexte génétique. Clin J Am Soc Nephrol. 2006 ; 1 : 88-99.

20 Noris M, Caprioli J, Bresin E, et al. Rôle relatif des anomalies du complément génétique dans le SHUa sporadique et familial et leur impact sur le phénotype clinique. Clin J Am Soc Nephrol. 2010 ; 5 : 1844-59.

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24 Wang H, Chuhjo T, Yasue S, Omine M, Naka S. Importance clinique d'une population mineure de cellules de type hémoglobinurie paroxystique nocturne dans le syndrome de l'insuffisance de la moelle osseuse. Blood. 2002 ; 100 (12) : 3897-3902.

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